La vague de chaleur de juillet a entraîné un pic de mortalité

Selon l’Institut scientifique de santé publique (ISP), la canicule ressentie en juillet aurait coûté la vie à 410 personnes. Les importantes concentrations d’ozone dans l’air sont également responsables de cette hausse de mortalité évaluée à 26%.

La récente vague de chaleur aura duré 6 jours, du 30 juin au 5 juillet. Le pic de températures a été bref, et combinées aux concentrations d’ozone dans l’air, elles auront coûté la vie à plus de 400 personnes. Les principales victimes de ces conditions atmosphériques se trouvaient déjà dans un état de santé précaire.

Court, mais intense

 » Nous pouvons parler d’un pic court, mais intense de mortalité qui a été observée dans toutes les tranches de la population « , note-on à l’ISP. Les personnes les plus touchées étaient toutefois celles âgées de plus de 85 ans, avec une surmortalité évaluée à 33% par rapport à la norme. Le dernier épisode aussi meurtrier remonte à 2006. « En 2006, on a eu un excès de mortalité pour la population de 23%. Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’en 2006, les périodes de chaleur ont duré relativement longtemps », indique le porte-parole de l’ISP. Habituellement, le taux de mortalité recensé lors des périodes de chaleur intense s’élève à 18%. Certains décès peuvent encore déclarés et dans ce cas, la mortalité due à la vague de chaleur pourrait être de +32% (soit environ 500 décès supplémentaires). Cette forte surmortalité sera réévaluée, à la fin de l’été par l’ISP. Comme les décès surviennent d’abord chez les personnes les plus affaiblies, le taux de mortalité pourrait se stabiliser sur les mois de juillet et août. Tout dépendra d’éventuels nouveaux pics de chaleur et de pollution.

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