La spirométrie

La spirométrie est un examen simple, indolore et très fiable qui permet de mesurer et de mettre en images la fonction ou la capacité pulmonaire.

A quoi ça sert ?

Elle est utilisée pour le diagnostic des affections pulmonaires obstructives.

Quelle préparation ?

Au cours des quelques heures qui précèdent l’examen, le patient doit éviter les repas lourds ainsi que les efforts importants et il doit suspendre la prise d’éventuels traitements pulmonaires (inhalateurs, aérosols...).

Des contre-indications ?

La spirométrie est un examen extrêmement sûr. Une expiration profonde accroît toutefois la pression dans la cavité ventrale, la tête et les yeux. Si le patient a récemment subi une opération au ventre ou aux yeux, il doit donc en avertir le médecin. La présence d’une pathologie coronarienne sévère (angor instable) ou la survenue récente d’un infarctus, d’un AVC ou d’un pneumothorax devra également être signalée.

Comment ça se passe ?

Le patient est assis sur une chaise. Un embout relié à l’appareil de mesure est placé dans sa bouche et un pincenez l’empêche d’expirer par les narines. L’instrument enregistre la quantité d’air maximale que le patient est capable d’inspirer et d’expirer, et à quelle vitesse. Une première mesure est réalisée tandis que le patient inspire et expire normalement à plusieurs reprises, puis expire et inspire le plus profondément possible. Le second test commence également par quelques inspirations et expirations normales, suivies d’une inspiration profonde et d’une expiration aussi puissante et prolongée que possible. Ces mesures sont répétées à plusieurs reprises. Au total, l’examen prend environ un quart d’heure. Il est parfaitement indolore.

Et après ?

Aucun suivi n’est requis après une spirométrie.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire