La saison pollinique sera-t-elle virulente?

Les récentes températures printanières ont été positives pour le moral. Mais pour les personnes souffrant d’allergies, elles annoncent certainement une saison pollinique assez pénible. Des experts prévoient en effet de fortes concentrations en pollens à venir!

Cette recrudescence s’explique par un printemps très doux et un été qui s’est annoncé particulièrement tôt l’année dernière. Des scientifiques du Centre médical universitaire de Leiden (Pays-Bas) comptabilisent et analysent le nombre de pollens présents dans l’atmosphère depuis 40 ans. Ils ont établi un lien entre des températures chaudes au printemps, un été qui arrive plus tôt et les concentrations de pollens dans l’air l’année suivante.

Selon ces spécialistes, les températures printanières peuvent influencer près de la moitié des variations annuelles des pollens. Autrement dit : plus le printemps est chaud, plus il y aura de pollens dans l’air l’année suivante.

Le printemps dernier a par ailleurs enregistré très peu de températures négatives. Le gel entraîne en effet moins de pollens dans l’air car il attaque certains bourgeons de fleurs où se forme le pollen.

La Belgique connaît actuellement sa pleine saison pollinique de l’aulne et du noisetier. Les personnes allergiques au pollen de bouleau doivent également ressentir certaines gênes. On parle aussi d’allergie croisée entre les arbres appartenant à la famille des bétulacées (bouleaux, noisetiers, aulnes, charmes).

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