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La prévention peut réduire de moitié les décès liés à des maladies cardiovasculaires

Un examen médical préventif approfondi peut réduire de 30 à 35% le nombre de décès liés à des maladies cardiovasculaires. Si cet examen est conjugué à un changement du mode de vie du patient, ces décès peuvent même être diminués de moitié, ont indiqué la Belgian Atherosclerosis Society, le Belgian Lipid Club & la Belgian Society of Cardiology.

Les associations scientifiques plaident pour davantage de prévention et une révision des modalités de remboursement, adaptées aux nouvelles connaissances scientifiques.

Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité prématurée dans le monde. Sur l’ensemble des personnes décédées avant 75 ans en Europe, 42% de femmes et 38% d’hommes sont morts à la suite de maladies cardiovasculaires.

En Belgique, les décès imputés à ce type de maladies coûtent chaque année 4,565 milliards d’euros à la communauté. « C’est un énorme coût », affirme le professeur Guy De Backer, de l’université de Gand. « Si une petite partie de cet argent était consacré à la prévention, cela engendrerait une énorme économie. »

Le professeur appelle également les assurances maladies à repenser les modalités de remboursement des médicaments pour les maladies cardiovasculaires. « Elles datent de 2003 et ne sont plus adaptées aux plus récentes connaissances scientifiques dont nous disposons. »

Les principaux facteurs de risques des maladies cardiovasculaires chez les personnes ne souffrant pas d’autres problèmes de santé, sont le tabagisme, le manque d’exercice et les mauvaises habitudes alimentaires.

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