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L’e-prescription : ça fonctionne comment ?

Près de 11.000 médecins et dentistes ont déjà adopté l’e-prescription. Sauf en cas d’urgence, elle deviendra la norme dès 2018, supplantant définitivement la version papier.

Aujourd’hui

Lorsque vous avez besoin de médicaments, votre médecin ou votre dentiste établit, sur son ordinateur, une prescription électronique (ou e-prescription) grâce à un logiciel médical. Le prescripteur signe le document avec sa carte d’identité électronique (eID) et son code pin avant de l’envoyer à un e-server (Recip-e) sécurisé.

L'e-prescription : ça fonctionne comment ?
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Aujourd’hui, vous en recevez encore une version imprimée sur laquelle figure la mention preuve de prescription électronique (voir photo) et un code barre unique (numéro de prescription ou RID, qui signifie Recip-eID). Muni de ce document, vous vous rendez dans la pharmacie de votre choix. Le pharmacien scanne le code barre, accède ainsi à votre e-prescription et vous remet les médicaments prescrits. Le document imprimé est donc une clé d’accès à votre e-prescription. Dans le courant de cette année, les infirmières à domicile et les kinésithérapeutes adhéreront aussi au système.

En 2018

En principe, vous ne recevrez plus d’ordonnance imprimée dès l’an prochain. Nous évoluerons donc vers un système sans papier, le pharmacien accédant directement à votre e-prescription à l’aide de votre eID. Il verra ainsi immédiatement s’il y a des prescriptions ouvertes à votre nom. Le prescripteur – votre médecin par exemple – et l’exécutant – le pharmacien – pourront communiquer par ce canal.A l’avenir, si vous vous rendez régulièrement à la pharmacie pour une personne âgée, un membre de votre famille ou un ami, il faudra établir un mandat (une sorte de procuration) via la plate-forme eHealth lancée par les autorités publiques (www.ehealth.fgov.be) ou connaître les RID (les numéros de prescription) pour pouvoir les communiquer au pharmacien.

Les avantages de l’e-prescription

  • Aucune falsification possible.
  • Les prescripteurs (médecins, dentistes, etc.) pourront voir si le patient a effectivement retiré sa prescription et avoir ainsi une meilleure vision du suivi du traitement.
  • Moins d’erreurs.

Remerciements à Marc Nyssen, professeur d’informatique médicale (VUB) et chef de projet Recip-e.

KARI VAN HOORICK

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