L’ail : un goût de vacances aux 7 bienfaits

Dans l’Egypte ancienne, l’ail était distribué gratuitement avec du pain aux bâtisseurs de pyramides. Très apprécié, il était déjà connu pour la force et la protection contre les maladies qu’il confère. Aujourd’hui, ce condiment est toujours apprécié pour ces bienfaits sur la santé.

Depuis la nuit des temps, tous les peuples de la terre, qu’ils soient chinois, hébreux ou grecs, ont mis l’ail à l’honneur dans leur régime alimentaire. Non pas pour tenir les ennemis à distance avec leur haleine, mais bien pour devenir plus forts et pour se protéger contre les maladies. En 1858, Louis Pasteur démontrait aussi les propriétés de l’ail de détruire certaines bactéries, le référençant de la sorte comme un antibiotique naturel.

Les bienfaits de l’ail ne cessent donc de se confirmer, mais nous avons pourtant trop tendance à le bouder. Voici 7 bonnes raisons pour en consommer sans modération !

1. C’est un désinfectant puissant

L’un de ses composés, l’allicine, présente des propriétés antibactériennes, antivirales et antifongiques. Aujourd’hui, les chercheurs s’intéressent à son action contre les bactéries incriminées dans les infections dentaires.

2. Il fluidifie le sang

Voilà pourquoi on le conseille lors de repas gras, afin de diminuer le risque d’accidents cardiaques. En effet, les lipides présents dans le sang en quantités importantes favorisent la formation de caillots sanguins. L’ail stimulerait la résorption de ces derniers.

3. Il réduit le taux de cholestérol

L’ail améliore la cholestérolémie et diminue les triglycérides. Consommé seul, il n’offre pas un résultat extraordinaire (environ 5 % de réduction) mais augmente l’efficacité des médicaments hypocholestérolémiants.

4. Ses effets anticancéreux sont prometteurs

Grâce à un actif particulier : le trisulfure de diallyle, capable de bloquer la croissance des tumeurs. Selon une étude chinoise, ceux qui mangent plus de 20 g d’ail par jour présentent moins de cancers de l’estomac et du côlon.

5. Il prévient les rhumes

Une étude anglaise a démontré que l’absorption d’ail, entre novembre et février, réduit la fréquence des rhumes. Goutte au nez ou haleine chargée, il faut choisir !

6. Il soigne le pied d’athlète

La dermatophytose, contractée dans les piscines et douches des salles de sport, est due à de microscopiques champignons contagieux. L’ail, pris oralement, vient au secours des bobos de la peau. Attention, appliqué directement sur les lésions cutanées, il est irritant.

7. C’est un antioxydant intéressant

Les antioxydants luttent contre les radicaux libres, responsables du vieillissement et de maladies. On en trouve essentiellement dans les fruits et les légumes, dont l’ail, riche en sélénium, flavonoïdes, vitamines C...

L’ail dans la cuisine

  • Quand ? Les meilleures têtes sont disponibles à la fin du printemps et au début de l’été.

Comment ? Les principaux composés ne sont libérés que lorsque la gousse est coupée, broyée ou écrasée. Cru ou cuit ? Idéalement cru. Les Méditerranéens, qui affichent une belle santé cardiovasculaire, en usent et abusent dans les aïolis, tapenades, pesto... Comment échapper à l’haleine chargée ? On le consomme cuit en chemise (confit dans sa propre peau). Ou l’on mâche du persil, de la menthe ou des grains de café. Dernière solution : retirer le germe avant consommation. Qui ne peut pas en consommer ? A manier avec précaution chez ceux qui souffrent d’ulcères gastriques ou qui prennent des médicaments anti-hypertenseurs.



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