Du sport, oui mais en douceur !

Qui ne voudrait améliorer sa force musculaire, son endurance et sa souplesse ? C’est décidé, on se met au sport ! Mais pas n’importe comment, car le risque de blessures est bien réel (et la douleur souvent tenace).

Marie Bresser (41 ans) : « En janvier dernier, j’ai pris la résolution de me mettre sérieusement au sport. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme je l’espérais. J’avais à peine entamé le vélo et le jogging que j’ai commencé à avoir mal au talon d’achille. Dès qu’il a été guéri, j’ai ressenti une telle douleur dans le muscle fessier que je ne parvenais même plus à marcher normalement. A présent, je me retrouve avec une blessure au mollet. Il me semble que je passe plus de temps chez le kiné qu’à faire du sport... J’envie ma voisine : nettement plus âgée que moi, elle continue depuis des années à faire du tennis et de la course à pied sans souci. »

Gare à la douleur !

Marie n’est pas la seule à rencontrer ce type de problèmes. La faute à trop d’enthousiasme... et de naïveté. On se lance à vélo ou chaussures de running aux pieds sans vraie préparation, juste parce que c’est bon pour la santé. On se dit qu’on peut se forcer un peu : c’est pour la bonne cause ! Et si on a mal, cela ne fait-il pas partie de l’effort ?
Pourtant, il n’est pas normal de souffrir. C’est une idée reçue à combattre absolument. Ressentir quelques douleurs musculaires, oui. En revanche, on se rend assez vite compte s’il s’agit de simples courbatures ou non.
La douleur est un signal d’alarme. Si l’on ne réagit pas à temps, on risque de la voir s’installer et devenir une gêne au quotidien. Non seulement, cela risque de mettre en péril la pratique d’un sport quel qu’il soit, mais aussi de compliquer d’autres mouvements, comme le fait de monter des escaliers.

Ménagez votre corps

Une blessure chronique exige une convalescence longue et parfois pénible, hélas sans garantie de guérison. Or toute blessure fragilise l’endroit concerné, avec le risque de récidive que cela implique. Une bonne revalidation permet de limiter ce risque. A défaut, il faudra cesser toute activité sportive. Pour éviter les blessures, il suffit d’être à l’écoute de son corps, de commencer en douceur et d’y aller très progressivement. Peuton accroître ses efforts de 10 % par semaine ? La réponse est non : 10 %, c’est trop pour un débutant. Il faut se donner le temps : le corps indique lui-même ses limites. On doit y être attentif si l’on veut se muscler lentement mais sûrement.

Point trop n’en faut

Les sportifs débutants sont particulièrement vulnérables aux blessures. La voisine de Marie, qui fait du sport sans difficulté depuis des années, a, certes, moins de souci à se faire. Elle risque peu de se blesser tant qu’elle maintient le rythme auquel elle est habituée. Ce ne serait plus le cas si elle le modifiait subitement dans l’espoir d’améliorer ses performances. Quel que soit son niveau, prudence ! Si vous avez mal, consultez sans attendre et prenez rendez-vous chez un bon kinésithérapeute. Celui-ci vous expliquera les précautions qu’il convient de prendre.

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