Dis-moi comment tu veillis, je te dirai quel âge tu as ... vraiment !

Vous pensez avoir 55 ans ? En réalité, vous en avez plus ... ou moins, selon votre mode de vie. En tous cas, votre âge biologique est sans doute bien différent que celui qui figure sur votre carte d’identité.

Tabac, alcool, cholestérol, sédentarité, obésité. Autant de facteurs qui accélèrent le processus de vieillissement du corps. Notre bagage génétique ne compte en réalité que pour 20% dans la manière dont notre corps vieillit. Nous ne sommes donc pas tous égaux face à l’âge, qui est principalement dû à des facteurs externes. Comment, dès lors, évaluer notre âge biologique, celui qu’a réellement notre corps pour prendre conscience de l’écart éventuel avec notre âge chronologique, celui que nous fêtons chaque année ? Des chercheurs du King’s College de Londres ont mis au point un test sanguin capable de déterminer avec précision l’état de vieillissement de notre organisme. L’étude démontre ainsi l’importance d’identifier les personnes qui vieillissent trop vite afin de repérer à l’avance celles qui, par exemple, seront susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer ou d’autres affections neuro-dégénératives.

Avant de développer ce test, les chercheurs ont comparé des marqueurs d’activité génique parmi des personnes en bonne santé âgées de 25 à 65 ans. Ils ont mis en avant 150 marqueurs que l’on peut associer à une bonne santé à l’âge de 65 ans. A partir de ces marqueurs, ils ont défini une grille de vieillissement. Ensuite, pour vérifier la fiabilité de leur découverte, ils ont analysé le sang de plus de 700 hommes suédois en bonne santé et âgé de 70 ans avant de l’appliquer sur la fameuse grille. Ces hommes ont été suivis pendant vingt ans. Les scientifiques se sont ainsi rendus compte quels étaient les patients qui vieillissaient bien. Et par conséquent quels étaient ceux qui avaient 45% de probabilité de mourir dans les années à venir ... Autre constat : chez certains patients ,une différence de plus de quinze ans (en plus ou en moins) a été constatée chez certains patients entre l’âge chronologique et l’âge réel.

Ne pas céder à la paranoïa

L’objectif de ce test sanguin n’est certainement pas de faire peur, mais bien d’identifier les risques de développer certaines maladies, principalement neurologiques. Ceux qui avaient une signature génétique altérée présentaient en effet plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer.

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