Des plantes vertes pour un air plus pur

La hausse vertigineuse des prix du pétrole nous pousse à isoler de mieux en mieux habitations et locaux de travail. Une bonne chose pour notre portefeuille mais malheureusement pas pour la qualité de l’air que nous respirons. Des études prouvent cependant que les plantes vertes peuvent sensiblement l’améliorer.

Table des matières:

Les plantes apportent un petit coin de nature dans la maison. Avant, on les choisissait surtout pour leur effet décoratif. Désormais, on s’entoure aussi de plantes vertes parce qu’elles ont le pouvoir d’assainir l’air que nous respirons et d’accroître notre bien-être.

Elles diminuent le stress

De nombreuses études montrent que la vue de plantes diminue le stress. C’est vrai tant pour les plantes d’intérieur que pour les plantations, arbres et arbustes d’extérieur. Selon une étude de l’Institut néerlandais des conditions de travail, la majorité des personnes interrogées estiment que les plantes embellissent le lieu de travail et le rendent plus agréable. Une étude réalisée au Texas montre, elle, que les plantes réduisent la tension musculaire et le pouls cardiaque tout en réduisant le stress.

Mais il faut savoir que toutes les plantes ne sont pas nécessairement bénéfiques pour chacun. Ainsi, ceux qui souffrent du rhume des foins éviteront de planter des arbres pollinifères (bouleau,...) ou des graminées. Et si vous avez un jardin dans lequel jouent des enfants, vous éviterez les plantes toxiques (laurier rose, arums tachetés) ou celles qui peuvent provoquer des ampoules (comme la berce du Caucase).

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Contre les poussières, le CO2, les allergènes,...

Comment une plante peut-elle améliorer la qualité de l’air ?

Pendant la photosynthèse, les plantes absorbent du dioxyde de carbone et rejettent de l’oxygène. Elles font alors baisser la concentration de dioxyde de carbone (le CO2 que nous expirons) dans un espace clos. Dans des conditions normales (un nombre limité de personnes dans un espace suffisamment ventilé), cet effet sera trop limité pour exercer une incidence bénéfique notable sur la santé. Mais s’il s’agit, par exemple, d’une classe très bien isolée remplie d’élèves, les plantes peuvent se montrer très utiles.

En hiver, le taux d’humidité de l’air est souvent très faible à cause du chauffage central. Les plantes qui consomment beaucoup d’eau peuvent accroître l’ humidité de l’air par simple évaporation. Un effet bénéfique pour les muqueuses des voies respiratoires, qui nous protègent contre les virus, les bactéries, les poussières et autres allergènes. En outre, une humidité plus importante de l’air permet également de diminuer l’électricité statique.

En fonction des dimensions de ses feuilles et de la nature de celles-ci (glabres ou duveteuses), les plantes peuvent réduire plus ou moins la quantité de particules en suspension dans l’air. Une vaste enquête réalisée en Suède l’a d’ailleurs démontré. Grâce à elles, on a pu observer une nette diminution de la quantité de particules de poussière sur les surfaces horizontales et une augmentation du taux d’humidité dans les appartements d’un immeuble flambant neuf.

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Le  » sick building syndrome  »

Dès le début des années 70, des chercheurs de la Nasa ont étudié les moyens de lutter contre la pollution de l’air dans les capsules spatiales. En 1980, John Stennis a découvert que des plantes enfermées dans une chambre d’essai hermétique pouvaient réduire les concentrations de substances organiques volatiles telles que le formaldéhyde, le trichloréthylène et le benzène. Ces concentrations peuvent être très élevées dans les bâtiments neufs ou récemment rénovés, ce qui n’est pas sans conséquences pour la santé. Ces substances sont en effet responsables de ce que l’on appelle généralement le sick building syndrome ou syndrome du bâtiment malade, qui se caractérise par un dessèchement de la gorge, des maux de tête, de la fatigue, une irritation des yeux, du nez et de la peau, des troubles de la concentration et une aggravation des allergies.

L’air extérieur contient lui aussi ce genre de substances organiques volatiles, générées par l’industrie et le trafic automobile. Mais à l’intérieur on en respire encore plus parce qu’elles s’échappent également des panneaux en bois aggloméré, des plastiques, des colles et des résines, des revêtement de sol et des appareils de bureau (ordinateurs, imprimantes, scanneurs, photocopieuses...). En outre, les améliorations constantes en matière d’isolation et une ventilation insuffisante ont pour effet de les concentrer. Une excellente raison pour installer des plantes vertes.

Mais les plantes ne risquent-elles pas de mourir en purifiant l’air ? Non, pas du tout. Les pores situés à l’envers des feuilles absorbent les particules nocives et les transportent via la tige et les racines jusqu’au terreau. Les micro-organismes qui vivent autour des racines décomposent les particules en liaisons inoffensives qui servent également de nourriture à la plante. Au fil du temps, les plantes absorbent de mieux en mieux les substances nocives en suspension dans l’air parce qu’elles s’adaptent à leur environnement. La nature des substances chimiques éliminées et l’efficacité de cette élimination varient bien évidemment d’une plante à l’autre.

Pour savoir si ces découvertes de laboratoire se vérifient dans la réalité quotidienne, la Nasa a construit en 1989 un logement bien isolé, Biohome. Résultat ? Ses premiers locataires ont présenté toute une série de symptômes du syndrome du bâtiment malade. Quelques jours après l’installation de plantes vertes, la quantité de substances volatiles a sérieusement diminué et les symptômes ont disparu !

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Une bonne isolation acoustique

Les plantes absorbent également le bruit. C’est surtout vrai pour les hautes fréquences dans un hall en marbre ou une pièce carrelée, par exemple. C’est pourquoi on utilise parfois des bacs de plantes comme écrans acoustiques dans les bureaux. Il est plus efficace de disséminer les plantes dans la pièce que de les concentrer à un seul endroit.

Bien entendu, les plantes ne peuvent assainir l’air que si leurs conditions de vie sont favorables. En d’autres termes, elles doivent avoir suffisamment d’espace, de lumière, d’eau et d’engrais. Les courants d’air, eux, sont à proscrire.

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Jusqu’à 90 % de polluants en moins !

Le Dr Wolverton et ses collègues ont testé pour la Nasa une série de plantes d’appartement afin de déterminer dans quelle mesure elles purifiaient certaines substances polluantes de l’air : le benzène (produits de nettoyage et fumée de cigarette), le formaldéhyde (matériaux d’isolation, dalles de plafond, bois aggloméré, colle pour revêtement et fumée de cigarette) et le trichloréthylène (colle, etc.). L’étude a été réalisée pendant 24 heures dans un local hermétiquement clos pourvu d’un éclairage permanent et contenant les substances polluantes dans des concentrations comparables à celles de l’air ambiant.

Plante Purification d’air
Aglaonema « Silver Queen » 48% du benzène
Aloe vera 90% du formaldéhyde
Chlorophytum 86% du formaldéhyde
Chrysanthemum morifolium 53% du benzène
(chrysantème) 61% du formaldéhyde
41% du trichloréthylène
Dracaena marginata 97% du benzène
60% du formaldéhyde
13% du trichloréthylène
Ficus 47% du formaldéhyde
30% du benzène
Gerbera jamesonii 60% du benzène
50% du formaldéhyde
35% du trichloréthylène
Hedera helix (lierre) 90% du benzène
11% du trichloréthylène
Philodendron 86% du formaldéhyde
Scindapsus aureus 73% du benzène
Sanseveria (langue de belle-mère) 53% du benzène
13% du trichloréthylène
Schefflera (arbre parapluie) 41% du formaldéhyde
Spathiphyllum (fleur de lune) 80% du benzène
50% du formaldéhyde
50% du trichloréthylène

Des plantes vertes pour un air plus pur

La hausse vertigineuse des prix du pétrole nous pousse à isoler de mieux en mieux habitations et locaux de travail. Une bonne chose pour notre portefeuille mais malheureusement pas pour la qualité de l’air que nous respirons. Des études prouvent cependant que les plantes vertes peuvent sensiblement l’améliorer.

Les plantes apportent un petit coin de nature dans la maison. Avant, on les choisissait surtout pour leur effet décoratif. Désormais, on s’entoure aussi de plantes vertes parce qu’elles ont le pouvoir d’assainir l’air que nous respirons et d’accroître notre bien-être.

Elles diminuent le stress

De nombreuses études montrent que la vue de plantes diminue le stress. C’est vrai tant pour les plantes d’intérieur que pour les plantations, arbres et arbustes d’extérieur. Selon une étude de l’Institut néerlandais des conditions de travail, la majorité des personnes interrogées estiment que les plantes embellissent le lieu de travail et le rendent plus agréable. Une étude réalisée au Texas montre, elle, que les plantes réduisent la tension musculaire et le pouls cardiaque tout en réduisant le stress.

Mais il faut savoir que toutes les plantes ne sont pas nécessairement bénéfiques pour chacun. Ainsi, ceux qui souffrent du rhume des foins éviteront de planter des arbres pollinifères (bouleau,...) ou des graminées. Et si vous avez un jardin dans lequel jouent des enfants, vous éviterez les plantes toxiques (laurier rose, arums tachetés) ou celles qui peuvent provoquer des ampoules (comme la berce du Caucase).

Contre les poussières, le CO2, les allergènes,...

Comment une plante peut-elle améliorer la qualité de l’air ?

Pendant la photosynthèse, les plantes absorbent du dioxyde de carbone et rejettent de l’oxygène. Elles font alors baisser la concentration de dioxyde de carbone (le CO2 que nous expirons) dans un espace clos. Dans des conditions normales (un nombre limité de personnes dans un espace suffisamment ventilé), cet effet sera trop limité pour exercer une incidence bénéfique notable sur la santé. Mais s’il s’agit, par exemple, d’une classe très bien isolée remplie d’élèves, les plantes peuvent se montrer très utiles.

En hiver, le taux d’humidité de l’air est souvent très faible à cause du chauffage central. Les plantes qui consomment beaucoup d’eau peuvent accroître l’ humidité de l’air par simple évaporation. Un effet bénéfique pour les muqueuses des voies respiratoires, qui nous protègent contre les virus, les bactéries, les poussières et autres allergènes. En outre, une humidité plus importante de l’air permet également de diminuer l’électricité statique.

En fonction des dimensions de ses feuilles et de la nature de celles-ci (glabres ou duveteuses), les plantes peuvent réduire plus ou moins la quantité de particules en suspension dans l’air. Une vaste enquête réalisée en Suède l’a d’ailleurs démontré. Grâce à elles, on a pu observer une nette diminution de la quantité de particules de poussière sur les surfaces horizontales et une augmentation du taux d’humidité dans les appartements d’un immeuble flambant neuf.

Le  » sick building syndrome  »

Dès le début des années 70, des chercheurs de la Nasa ont étudié les moyens de lutter contre la pollution de l’air dans les capsules spatiales. En 1980, John Stennis a découvert que des plantes enfermées dans une chambre d’essai hermétique pouvaient réduire les concentrations de substances organiques volatiles telles que le formaldéhyde, le trichloréthylène et le benzène. Ces concentrations peuvent être très élevées dans les bâtiments neufs ou récemment rénovés, ce qui n’est pas sans conséquences pour la santé. Ces substances sont en effet responsables de ce que l’on appelle généralement le sick building syndrome ou syndrome du bâtiment malade, qui se caractérise par un dessèchement de la gorge, des maux de tête, de la fatigue, une irritation des yeux, du nez et de la peau, des troubles de la concentration et une aggravation des allergies.

L’air extérieur contient lui aussi ce genre de substances organiques volatiles, générées par l’industrie et le trafic automobile. Mais à l’intérieur on en respire encore plus parce qu’elles s’échappent également des panneaux en bois aggloméré, des plastiques, des colles et des résines, des revêtement de sol et des appareils de bureau (ordinateurs, imprimantes, scanneurs, photocopieuses...). En outre, les améliorations constantes en matière d’isolation et une ventilation insuffisante ont pour effet de les concentrer. Une excellente raison pour installer des plantes vertes.

Mais les plantes ne risquent-elles pas de mourir en purifiant l’air ? Non, pas du tout. Les pores situés à l’envers des feuilles absorbent les particules nocives et les transportent via la tige et les racines jusqu’au terreau. Les micro-organismes qui vivent autour des racines décomposent les particules en liaisons inoffensives qui servent également de nourriture à la plante. Au fil du temps, les plantes absorbent de mieux en mieux les substances nocives en suspension dans l’air parce qu’elles s’adaptent à leur environnement. La nature des substances chimiques éliminées et l’efficacité de cette élimination varient bien évidemment d’une plante à l’autre.

Pour savoir si ces découvertes de laboratoire se vérifient dans la réalité quotidienne, la Nasa a construit en 1989 un logement bien isolé, Biohome. Résultat ? Ses premiers locataires ont présenté toute une série de symptômes du syndrome du bâtiment malade. Quelques jours après l’installation de plantes vertes, la quantité de substances volatiles a sérieusement diminué et les symptômes ont disparu !

Une bonne isolation acoustique

Les plantes absorbent également le bruit. C’est surtout vrai pour les hautes fréquences dans un hall en marbre ou une pièce carrelée, par exemple. C’est pourquoi on utilise parfois des bacs de plantes comme écrans acoustiques dans les bureaux. Il est plus efficace de disséminer les plantes dans la pièce que de les concentrer à un seul endroit.

Bien entendu, les plantes ne peuvent assainir l’air que si leurs conditions de vie sont favorables. En d’autres termes, elles doivent avoir suffisamment d’espace, de lumière, d’eau et d’engrais. Les courants d’air, eux, sont à proscrire.

Jusqu’à 90 % de polluants en moins !

Le Dr Wolverton et ses collègues ont testé pour la Nasa une série de plantes d’appartement afin de déterminer dans quelle mesure elles purifiaient certaines substances polluantes de l’air : le benzène (produits de nettoyage et fumée de cigarette), le formaldéhyde (matériaux d’isolation, dalles de plafond, bois aggloméré, colle pour revêtement et fumée de cigarette) et le trichloréthylène (colle, etc.). L’étude a été réalisée pendant 24 heures dans un local hermétiquement clos pourvu d’un éclairage permanent et contenant les substances polluantes dans des concentrations comparables à celles de l’air ambiant.

Plante Purification d’air
Aglaonema « Silver Queen » 48% du benzène
Aloe vera 90% du formaldéhyde
Chlorophytum 86% du formaldéhyde
Chrysanthemum morifolium 53% du benzène
(chrysantème) 61% du formaldéhyde
41% du trichloréthylène
Dracaena marginata 97% du benzène
60% du formaldéhyde
13% du trichloréthylène
Ficus 47% du formaldéhyde
30% du benzène
Gerbera jamesonii 60% du benzène
50% du formaldéhyde
35% du trichloréthylène
Hedera helix (lierre) 90% du benzène
11% du trichloréthylène
Philodendron 86% du formaldéhyde
Scindapsus aureus 73% du benzène
Sanseveria (langue de belle-mère) 53% du benzène
13% du trichloréthylène
Schefflera (arbre parapluie) 41% du formaldéhyde
Spathiphyllum (fleur de lune) 80% du benzène
50% du formaldéhyde

50% du trichloréthylène

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Voici un site avec un calculateur par pièce: http://www.quelles-plantes-depolluantes.com/

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