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Dépression: quels effets sur le cerveau?

Un scanner permet de distinguer un cerveau dépressif d’un cerveau en bonne santé. Certaines zones perdent en volume ou en activité, tandis que d’autres montrent, à l’inverse, une activité accrue.

Les principales différences

1. Le cortex préfrontal (situé à l’avant du cerveau)

Activité réduite. Cette partie du cerveau sert notamment à réguler les fonctions cognitives et émotionnelles. En cas de dépression, le cortex cingulaire, qui fait le pont entre l’attention et les fonctions émotionnelles, devient moins efficace. Ce qui se manifeste par des symptômes tels que troubles de la pensée, manque d’intérêt, sentiment de profonde tristesse, problèmes de concentration...

2. L’hippocampe (situé au milieu du cerveau)

Perte de volume. C’est ici que se forment les nouveaux souvenirs avant d’être stockés dans la mémoire. En cas de dépression, ce processus se déroule moins bien. Ce qui explique les symptômes tels que perte de mémoire et troubles de la mémorisation.

3. Le thalamus (au centre du cerveau)

Activité perturbée. C’est la principale station de commutation pour les stimuli sensoriels entrants (ce qu’on voit, entend, sent...). Autrement dit, c’est ici que ces informations sont traitées. Les troubles peuvent occasionner des symptômes tels qu’angoisse et anxiété.

4. Les noyaux gris centraux (autour du thalamus)

Perte de volume. L’activité motrice y est réglée, de même que la commande et la synchronisation des mouvements. Un dysfonctionnement explique que les personnes souffrant d’une dépression ont souvent des mouvements plus lents ou moins synchrones.

Tous nos remerciements au Dr Didier Schrijvers, psychiatre.

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