© Dirk Billen

Ces particules fines que rien n’arrête

La pollution aux particules fines nous fait perdre en moyenne une année de vie en bonne santé. Mais que sont au juste ces particules fines et quels sont leurs effets sur notre organisme ?

C’est quoi ?

Les particules fines sont des microparticules qui circulent dans l’air et dont la taille ne dépasse pas 2,5 micromètres (µm). Elles sont donc invisibles à l’oeil nu.

D’où viennent-elles ?

Parmi les sources de particules fines, citons le bois de chauffage, les rejets du trafic routier et de l’industrie, ainsi que les suies du diesel.

Où vont-elles ?

Elles pénètrent en profondeur dans les alvéoles pulmonaires. Les particules fines parviennent à déjouer lesmacrophages, les cellules immunitaires contenues dans les alvéoles pulmonaires etchargées de barrer la route aux intrus.

Comment agissent-elles ?

La muqueuse nasale parvient à stopper les particules de plus de 10 µm. Mais l’organisme ne contient aucun filtre suffisamment fin pour retenir les particules fines. Celles-ci ont donc le champ libre pour endommager les alvéoles pulmonaires qui assurent l’oxygénation du sang. Les scientifiques ne connaissent pas encore tous les détails de ce mécanisme mais on suppose que les particules fines provoquent une réaction inflammatoire au coeur des alvéoles. Conséquence : celles-ci ont plus de mal à oxygéner le sang. Pour compenser ce manque, le coeur est mis à plus rude épreuve.

Comment affectent-elles la santé ?

La pollution aux particules fines occasionne des dégâts tant à court qu’à long terme. Les plus vulnérables sont les personnes qui ont des affections cardiovasculaires ou respiratoires. Les scientifiques s’accordent désormais pour dire que les pics de pollution augmentent le risque d’infarctus, de crises d’asthme, de bronchite, ainsi que le manque de capacité respiratoire.

Source : Environmental Protection Agency

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