© Getty Images/iStockphoto

8 conseils pour des cheveux pleins de vitalité

Une belle chevelure, c’est bon pour le moral et la confiance en soi. Mais comment prendre soin de ses cheveux ? Comment les garder soyeux et pleins de vitalité ? Et que faire si la couleur ne prend pas ou s’estompe trop rapidement ? On fait le point en 8 questions.

1. Quel shampoing utiliser ? Faut-il en changer ? Les shampoings « doux » le sont-ils vraiment ?

Préférez toujours un shampoing traitant. En quelques semaines, ils améliorent sensiblement la qualité des cheveux. Une petite quantité de shampoing suffit et, d’ailleurs, il est préférable d’en utiliser trop peu que trop, ne fût-ce que pour la facilité et la rapidité du rinçage. Souvent négligé, le rinçage est essentiel. Il permet d’éviter qu’une pellicule étouffe le cheveu et fasse graisser le cuir chevelu.

Il est conseillé de changer régulièrement de shampoing car chaque produit a une formulation précise. Il faut tenir compte de son type de cheveux. Si, par exemple, vous avez les cheveux secs et colorés, alternez un produit nourrissant pour cheveux secs avec un produit nourrissant pour cheveux colorés. Vous pouvez également alterner avec un shampoing doux pour bébés ou un autre type de shampoing doux. Pour être certaine qu’un shampoing doux l’est véritablement, vérifiez s’il a un PH neutre. Ensuite, mieux vaut éviter les composants suivants :

Le silicone ou ses dérivés. Le silicone dépose un film sur la kératine, ce qui a pour conséquence, après plusieurs utilisations, que le cheveu graisse plus rapidement. Sans compter que, si vous souhaitez vous colorer les cheveux, vous risquez d’avoir la mauvaise surprise que la couleur ne pénètre pas dans la fibre du cheveu et ne prenne donc pas.

Les sels (laurylsulfate de sodium). S’ils servent à faire mousser votre shampoing, ils attaquent surtout la couche protectrice du cheveu.

Les huiles minérales. En trop grandes quantités, elles saturent la fibre du cheveu avec pour conséquence qu’il peut difficilement en absorber d’autres.

Les shampoings low-poo, qui ne moussent pas, sont à mi-chemin entre le shampoing et l’après-shampoing. Leurs effets positifs n’ont pas encore véritablement été vérifiés.

2. A quelle fréquence se laver cheveux et quand faut-il rafraîchir sa coupe ?

Se laver cheveux une à deux fois par semaine est suffisant. Si vous fumez, pratiquez un sport de manière intensive ou si vous avez les cheveux gras, il sera sans doute nécessaire d’augmenter la fréquence. Mais surtout, ne vous lavez pas les cheveux quotidiennement. En effet, la friction subie par vos cheveux à chaque lavage en abîme la fibre qui devient poreuse. Un lavage quotidien stimule trop les glandes sébacées et les cheveux graissent plus vite. Si vous avez les cheveux gras, un simple rinçage à l’eau tiède entre deux lavages contribuera à rétablir l’équilibre. Les shampoings secs offrent également une alternative intéressante pour donner du volume entre deux shampooings.

Pour une coupe courte, une visite chez le coiffeur s’impose toutes les cinq à six semaines. Pour les coupes longues, vous pouvez attendre jusqu’à douze semaines entre deux visites. Le truc ? Observer si votre peigne coince au niveau des pointes. Si c’est le cas, il est temps de prendre rendez-vous...

3. Est-il est nécessaire d’utiliser un soin après-shampoing, un masque, une cure de vitamines et/ou une huile ?

Si vous avez les cheveux fins, appliquez un masque une fois par semaine. Pour les cheveux secs ou abîmés, appliquez un masque après chaque shampoing. Un soin après-shampoing peut également être appliqué. Attention, comme pour le shampoing, mieux vaut en utiliser trop peu que trop. De même, évitez de l’appliquer sur le cuir chevelu. Une cure de vitamines ne sera nécessaire que si vous avez une carence particulière.  » En cas de problèmes de cheveux sans raison médicale, on étudie le régime alimentaire et les éventuelles carences, analyse Thomas Maselis, dermatologue. En cas de carences avérées, des compléments alimentaires peuvent être utiles. En général, ils contiennent des protéines, qu’on retrouve dans la structure du cheveu, des vitamine A et B, du zinc, du fer, etc. Pour observer une amélioration, il faut faire une cure d’au moins trois mois. « 

Quant à une huile de soin, elle s’avère intéressante sur des cheveux secs pour leur donner davantage de brillance et de souplesse. N’utilisez que très peu de produit, étalez-le d’abord sur vos mains, et ne l’appliquez que sur les pointes.

4. Vous vous teignez les cheveux depuis des années et vos cheveux semblent secs et ternes ?

A force d’être imprégnés des produits chimiques contenus dans les teintures, vos cheveux peuvent être saturés. Il arrive aussi que des cheveux teints charbonnent. C’est le résultat de la superposition de plusieurs couches de coloration.

La solution ? Laisser le temps aux cheveux de se refaire une santé. On peut les y aider en leur offrant un masque doux. Pour les teintes foncées, l’utilisation d’un shampoing antipelliculaire aidera aussi à absorber le trop plein de couleur et à rétablir l’équilibre des cheveux.

Vous ne supportez pas les repousses grises ? Demandez à votre coiffeur de ne colorer que cette partie-là, ce qui donnera le temps aux longueurs de reprendre de la vigueur. D’une manière générale, il n’est d’ailleurs pas conseillé de colorer les longueurs à chaque fois. Le meilleur rythme ? Une fois tous les 3 rendez-vous.

5. Que penser des produits de coloration biologiques ?

Ces produits sont tout à fait indiqués pour certains tons. Les colorations chimiques se composent de pigments, pour la couleur, et de produits oxygénés (le plus répandu étant l’ammoniac) qui ouvrent les cuticules. Ces derniers permettent aux pigments de bien imprégner le cheveu. Après la coloration chimique, les pigments sont rincés et les cuticules se referment grâce à d’un shampoing à PH bas (acide). La couleur est alors fixée.

Les colorations biologiques ne contiennent pas d’ammoniac et sont fabriquées à base de composants naturels, extraits de plantes. Leur inconvénient ? Elles ne sont pas aussi efficaces que leurs équivalents chimiques. Il n’est, par exemple, pas possible de passer d’un cheveu naturellement très foncé à une nuance de blond. En revanche, l’inverse ne posera aucun problème. Ce type de produits dépose une teinte sur la couleur naturelle, ce qui donne un résultat plus nuancé et plus naturel. A noter également que les produits biologiques sont moins agressifs pour le cheveu et le cuir chevelu, mais également pour l’environnement. Une réaction allergique n’est toutefois pas à exclure.

6. A quelle fréquence renouveler une permanente ? Existe-t-il une alternative efficace pour un effet de volume optimal ?

Il est préférable de limiter la fréquence des permanentes à deux voire, maximum, trois par an. En effet, les composants de ces produits ouvrent non seulement les cuticules des cheveux, mais ils altèrent également les molécules mêmes du cheveu. Son intégrité moléculaire originelle est altérée et il a alors tendance à onduler et à boucler. Une partie de cette altération moléculaire est irréversible avec pour conséquence, qu’à terme, les pointes se diviseront plus facilement (on parle communément de « fourches »). Les cuticules sont également touchées, rendant les cheveux plus poreux.

Une alternative efficace pour un effet de volume optimal est la célèbre mini-vague, qui fait un retour en force auprès des jeunes. Le principe est simple. On commence par appliquer sur les cheveux un produit fortifiant. On pose ensuite des bigoudis sur les cheveux mouillés avant de les passer au sèche-cheveux, toujours avec les bigoudis posés. Une fois les cheveux secs et les bigoudis retirés, le coiffeur donne sa forme à la chevelure qui présente alors un joli volume. Notez que l’effet mini-vague ne dure pas plus d’une semaine.

7. Qu’est-ce qui menace les cheveux sains ?

L’air conditionné rend les cheveux statiques. Il en est de même pour les journées d’hiver durant lesquelles on enregistre d’importants écarts de température entre l’intérieur et l’extérieur. S’il semble difficile de discipliner des cheveux statiques, il suffit pourtant de passer une serviette légèrement humide pour enlever la charge d’électricité statique.

L’exposition prolongée au soleil, sans protection, rend les cheveux secs et ternes. A fortiori s’ils sont teints, permanentés ou secs. A la belle saison, à l’instar de ce que nous faisons pour protéger notre peau du soleil, il est judicieux de protéger nos cheveux en y appliquant un soin anti-UV spécifique (huile ou crème qui se rince facilement à l’eau en fin de journée). La plupart de ces produits protègent aussi contre l’effet asséchant du sel de mer. Après la baignade, lavez-vous les cheveux avec un shampoing doux pour bébé qui éliminera le sel.

Ajoutons que, à terme, les colorants et les produits pour permanente peuvent, de par leur nature, détériorer la qualité des cheveux.

8. Lisseur ou sèche-cheveux ?

Un sèche-cheveux abîme beaucoup moins les cheveux qu’un lisseur, à condition de maîtriser la technique du brushing et de ne pas brûler les cheveux. Commencez par les essuyer avec une serviette, puis passez-les, brièvement, au sèche-cheveux. Appliquez un soin (huile, mousse ou crème, au choix) sur les pointes, pour protéger la fibre du cheveu de la chaleur. Faites le brushing en conservant une bonne distance entre le sèche-cheveux et le crâne !

Si vous ne pouvez vraiment pas vous passer de votre lisseur, essayez de ne pas l’utiliser quotidiennement. De plus, travaillez sur un cheveu sec et sur lequel vous aurez préalablement appliqué un soin protecteur. Bien que considérablement plus chère, la nouvelle génération de lisseurs vapeur constitue une meilleure solution car ces appareils soignent le cheveu pendant le lissage. Ici encore, l’utilisation d’un soin protecteur avant l’utilisation reste un must.

Avec tous nos remerciements à Isis Verbist de l’Académie de coiffure d’Anvers.

Contenu partenaire