5 signes annonciateurs de la ménopause

Cette étape est incontournable dans la vie d’une femme. Elle est pourtant crainte par une grande majorité d’entre elles en raison des désagréments qui l’accompagnent. Mais la ménopause ne survient pas du jour au lendemain. Plusieurs symptômes vous mettront la puce à l’oreille.

La ménopause se traduit cliniquement par un arrêt des règles pendant au moins un an, résultat d’un bouleversement hormonal dû au vieillissement des ovaires. Ce changement apparaît entre 45 et 50 ans. En Belgique, l’âge moyen de la ménopause est de 51 ans. Les ovaires cessent de produire l’oestrogène et la progestérone, les deux hormones sexuelles responsables notamment des cycles des règles.

1. Des cycles déréglés

Les premiers symptômes peuvent apparaître dix ans avant l’installation de la ménopause. Cette période s’appelle la préménopause et survient vers 42-43 ans. Elle se traduit par une irrégularité des cycles, d’abord plus courts puis plus longs. Lors de chaque cycle, la femme sécrète des oestrogènes en première partie de cycle, puis de la progestérone après l’ovulation. Au moment de la préménopause, il y une production trop importante d’oestrogènes. Comme la femme n’ovule plus régulièrement, ceux-ci se retrouvent en excès dans l’organisme, entraînant des tensions mammaires, des sensations de gonflement et de lourdeur ainsi que des règles très abondantes. Ensuite, oestrogènes et progestérone cessent d’être produits, ce qui se traduit par des bouffées de chaleur, une sécheresse vaginale et des troubles de l’humeur et du sommeil. La femme peut ne plus être réglée pendant six mois, puis de nouveau pendant une certaine période avant l’arrêt définitif des règles.

2. Les bouffées de chaleur

En période de préménopause, les bouffées de chaleur surviennent d’abord la nuit, de manière irrégulière. Elles se font ensuite de plus en plus présentes, même pendant la journée. Elles peuvent disparaître pendant plusieurs semaines puis se manifester à nouveau. Ces bouffées de chaleur touchent le visage, le cou, le thorax et se caractérisent par des sueurs et des frissons. Elles sont également dues à la chute brutale de la production d’oestrogènes. Des accès de rougeurs au visage (bouffées vasomotrices) sont également un signe annonciateur de ménopause.

3. Une humeur maussade

Démotivation, mélancolie, morosité, sentiment d’inutilité sont autant de symptômes de préménopause. La chute des hormones féminines entraînent la déprime : reliés aux centres nerveux, ce sont en effet les oestrogènes qui régulent notre humeur. Cette période est aussi souvent propice au burnout professionnel.

4. Une prise de poids

Le métabolisme change et perdre les kilos accumulés devient plus difficile. La répartition graisseuse va davantage être localisée au niveau de l’abdomen. Les sucres seront surtout transformés en graisses et celles-ci seront moins utilisées comme carburant pour le corps. Il est vrai aussi que les femmes approchant de la ménopause seront de plus en plus attirées par les aliments sucrés, un phénomène dû à la carence hormonale.

5. La fatigue

La diminution progressive en oestrogènes au moment de la préménopause entraîne un manque d’énergie rendant pénible le moindre effort physique et intellectuel. Des troubles du sommeil peuvent aussi accompagner cette fatigue intense. Jusqu’à la ménopause, les hormones jouent un rôle antifatigue sur le cerveau.

Traitement

Il faut privilégier une bonne hygiène de vie qui consiste en une activité physique régulière, une alimentation saine et une consommation modérée de café et d’alcool. Un traitement hormonal peut toutefois être proposé aux femmes souffrant trop des désagréments de la préménopause. Il repose sur un progestatif qui est une progestérone de synthèse aux effets contraceptifs. Il permet de prévenir une éventuelle grossesse, mais également de bloquer la production résiduelle d’hormones naturelles pour éviter les effets associés des hormones naturelles et artificielles. En effet, certaines femmes se verront prescrire de la progestérone en cas d’excès d’oestrogènes. En cas de manque de progestérone, le traitement associera alors oestrogènes et progestatif.

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