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3 Belges sur 4 ne connaissent pas leur taux de cholestérol

Bien que les Belges soient conscients du risque, notammentcardiovasculaire, lié à un taux de cholestérol trop élevé et de la nécessité de leprévenir et de le traiter, leur connaissance des notions de base est encoreinsuffisante. Et 1 sur 4 seulement connaît son propre taux de cholestérol !

Voilà ce qui resoort du volet belge d’une grande enquête européenne (menée dans 10 pays) à propos des connaissances concernant le cholestérol viennent d’être divulgués. L’enquête a été menée par Edelman Berland à la demande de Becel pro.activ.
Dans le cadre de cette étude paneuropéenne, un millier d’hommes et de femmes âgés de plus de 45 ans ont répondu en février 2013 à un questionnaire en ligne à propos du cholestérol. Leurs réponses sont surprenantes.

Bien conscient

Côté positif : ils sont généralement conscients du risque cardiovasculaire lié au cholestérol (79 %) et pensent qu’il est important de surveiller son cholestérol (60 %). Ils sont même très nombreux (89 %) à s’efforcer d’adopter une alimentation saine, principalement en mangeant plus de fruits et de légumes (67 %) et en limitant les graisses saturées (63 %).
D’autre part, et cela peut paraître paradoxal, ils sont beaucoup moins informés des chiffres. Très peu (37 %) connaissent les taux de cholestérol considérés comme  » normaux  » et encore moins (29 %) sont au courant de leur propre taux de cholestérol, alors qu’ils connaissent généralement leur tension artérielle (84 %). La moitié (46 %) ne sait pas qu’un taux de cholestérol trop élevé est un facteur de risque cardiovasculaire souvent asymptomatique. Et 14 %  » pensent  » que leur taux de cholestérol pourrait être trop élevé.

Santé cardiovasculaire

Force est donc de constater le manque de compréhension de la population belge quant au concept  » santé cardiovasculaire « . La littératie en santé ( » Health Literacy « ) est le terme utilisé pour désigner la capacité d’un individu à chercher, comprendre et utiliser des informations de base en matière de santé.
Pour le cholestérol, une meilleure connaissance des méthodes de diagnostic de l’hypercholestérolémie, ainsi que des chiffres qui doivent attirer l’attention et être surveillés, permettrait à chacun de jouer un rôle plus actif dans la gestion de sa santé. Il est donc primordial que les professionnels de la santé en soient conscients et qu’ils favorisent la communication avec leurs patients concernant tous les aspects du cholestérol, y compris le taux de cholestérol et les façons de le diminuer.

7 adultes sur 10 ont un taux de cholestérol total trop élevé

En Belgique, les données épidémiologiques révèlent que 7 adultes sur 10 ont un taux de cholestérol total trop élevé (> 190 mg/dl). Fait alarmant puisque l’excès de cholestérol est un des facteurs de risque majeurs de maladies cardiovasculaires, la principale cause de mortalité dans notre pays. En outre, lorsque l’on cumule un excès de cholestérol avec d’autres facteurs de risque, le score global de risque cardiovasculaire augmente considérablement.
Aujourd’hui, on fait de plus en plus attention au taux de mauvais cholestérol LDL comme facteur de risque au lieu de la valeur du cholestérol total et on part du principe qu’un taux de mauvais cholestérol LDL de 115 mg/dl doit être considéré comme trop élevé. Pour les personnes qui présentent un risque considérable de maladies cardiovasculaires (notamment celles qui ont déjà eu un infarctus ou un accident vasculaire cérébral, ou les diabétiques) les taux de cholestérol LDL à ne pas dépasser sont encore inférieurs, jusqu’à 70 mg/dl. Cela ne signifie pas nécessairement qu’il faille un traitement médicamenteux, car il faut tenir compte du risque cardiovasculaire global. Un mode de vie plus sain, notamment par une alimentation saine et la pratique régulière d’une activité physique suffisante, est cependant indiqué.

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