5.000 belges veulent se faire oublier sur internet

Cinq mille Belges ont émis le souhait, auprès de Google, de voir supprimées des pages internet qu’ils jugent inappropriées. Depuis le mois de mai, les internautes européens ont le droit de se faire oublier sur le site du géant informatique, formulaire adéquat à l’appui.

Depuis la mise en place de ce service, Google a indiqué avoir reçu près de 145.000 demandes d’internautes pour effacer des données qu’ils jugent inadéquates. Dès le premier jour, Google avait déjà reçu 12.000 demandes allant dans ce sens. Les 144.954 réclamations actuelles ont engendré la suppression de 497.695 pages web du moteur de recherche.

15.000 références à des Belges soucieux d’anonymat

En Belgique, 5.000 citoyens ont ainsi entamé les démarches pour être oubliés sur les pages internet de Google. Ensemble, ils possèdent plus de 15.000 références. Actuellement, la moitié a déjà été supprimée par les services de recherche de Google, peut-on lire dans plusieurs quotidiens flamands. Tous les jours, le géant du web reçoit un millier de formulaires, qui sont ensuite examinés par ses experts.

Google, responsable des données personnelles

Le 13 mai dernier, la Cour de justice européenne a reconnu que le moteur de recherches américain était responsable du traitement des données à caractère personnel. Cette décision faisait suite à l’affaire qui opposait Google Inc. et son établissement espagnol à un particulier, résidant en Espagne. Depuis, les internautes peuvent obtenir, sous certaines conditions, la suppression de liens vers des pages internet qu’ils jugent inappropriées, non pertinentes ou hors de propos. Dans certains cas, Google refuse le déréférencement, comme lorsque des professionnels demandent le retrait d’informations concernant leurs activités. Le moteur de recherche refuse aussi la désindexation de pages créées par les internautes eux-mêmes ou lorsque les requêtes proviennent de personnalités publiques.


Avec 28.912 et 24.979 demandes de suppression, les Français et les Allemands sont les Européens les plus soucieux de leur identité numérique.

Contenu partenaire