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Volvo XC60 D4

Le XC60 deuxième du nom a la lourde tâche de succéder au modèle le plus vendu de la gamme. Pour ce faire, il mise sur un certain dynamisme et sur une batterie d’aides à la conduite.

Depuis 2008, le succès du Volvo XC60 ne s’est jamais démenti. Aujourd’hui, dans un marché du SUV en constante progression, qui voit le haut de gamme se tailler une jolie part du gâteau, la nouvelle mouture du XC60 répond parfaitement à la demande, en se démarquant notamment par son dynamisme et sa sécurité.

Au poil

Le XC60 est basé sur la même structure que le XC90. La plate-forme perd 26 cm, mais détermine tout de même un véhicule 4 cm plus long et 1 cm plus large que le modèle précédent. Le véhicule reste donc plus que correctement habitable, notamment à l’arrière où on profite d’un bel espace pour les jambes. La banquette est semblable aux sièges avant dans le sens où elle se montre confortable et enveloppante, mais elle laisse peu de place au troisième passager du milieu. Le volume du coffre se situe, lui, dans la moyenne avec 505 l en configuration minimale et jusqu’à 1.432 l avec le plancher plan.

Pour le reste, le XC60 se veut bien pensé avec ses vastes rangements et sa finition digne d’une voiture premium. Bravo aussi pour l’interface Sensus et sa tablette en position  » portrait « . Très fluide dans son fonctionnement, on apprécie le foisonnement d’applications : connexion Wi-Fi, Bluetooth, protocoles Android Auto et Apple Car Play (300?) ou encore plusieurs  » app  » telles Spotify (musique en ligne), Here Maps (navigation en ligne), TuneIn et Stitcher (radio internet). Et, cerise sur le gâteau, il ne faut pas de carte SIM dédiée, ces services s’avérant accessibles via la 4G d’un smartphone.

Sonorité...

Les ensembles mécaniques sont ceux du XC90, auxquels s’ajouteront plus tard des versions Diesel plus raisonnables à l’image du D3 de 150ch  » traction « . Pour l’heure, on ne peut signer en Diesel que pour un D4 (190ch) ou un D5 (235ch) avec 4 roues motrices et une boîte automatique. Notez d’emblée que les 190ch et 400Nm du D4 sont largement suffisants. L’ensemble apparaît généreux, mais souffre d’une insonorisation perfectible, même si c’est mieux qu’à bord du XC90. Il s’agit surtout des bruits de roulement qui sont gênants, la faute peut-être aux pneus sportifs montés sur notre modèle d’essai.

Question boîte automatique, elle dispose désormais d’une gestion plus intelligemment gérée que précédemment, offrant davantage de douceur et de réactivité, même si BMW ou Audi font mieux. Côté châssis, la suspension en acier joue la carte de la fermeté, il est donc conseillé de se tourner vers la pneumatique, optionnelle, bien plus tolérante. Le comportement fleure bon la modernité, même avec la masse élevée qui dépasse les 2 tonnes avec un train avant mordant et efficace pour un véhicule qui tire vers la neutralité. C’est apprécié, tout comme la kyrielle d’aides à la conduite – freinage automatique et autonomie de niveau 2 qui assiste, entre autres, le conducteur en intervenant sur la direction – qui fait de ce SUV le champion de la sécurité active. A partir de 49.250 ?.

ARNAUD DELLICOUR

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