SOS stress

Le surplus de stress ne touche-t-il que les jeunes qui éprouvent des difficultés à combiner vie de famille et travail? Certainement pas ! Une personne de plus de 45 ans sur quatre en souffre également. C’est moins la dose de stress qui impacte votre santé physique et mentale que la manière dont vous gérez ce stress.

Le stress, ce dragon à plusieurs têtes. Stress aigu, à l’approche d’un obstacle que vous évitez de justesse sur l’autoroute ou quand un chien menaçant s’approche de vous. Votre réaction à ce danger (fuite, défense ou raidissement) est tout à fait normale et saine, car elle garantit votre survie. Bien que ce type de stress aigu soit moins présent dans nos vies que dans celles de nos grands-parents, la réaction au stress est sensiblement la même depuis des siècles.

L’adrénaline, cette hormone produite dans les surrénales, fait grimper votre pouls, ainsi que la pression sanguine et la tension musculaire. Vos réserves d’énergie sont boostées et vous êtes parées au combat... ou à la fuite rapide. Le cortisol, autre hormone du stress produite à la demande de l’hypothalamus dans le cerveau, appuie également l’effet de l’adrénaline. Le cortisol augmente la glycémie dans le sang pour vous donner davantage d’énergie. Par contre, la digestion et la libido baissent alors. Question de priorité !

Le stress chronique, un réel danger

Le stress peut venir de l’extérieur, mais survient aussi chez les personnes qui gambergent trop. Ce stress peut découler d’une menace ou d’une atteinte physique, mais également d’un tracas potentiel, comme les résultats d’un test sanguin ou une perte d’emploi. Peu importe la source de votre stress (interne ou externe, réelle ou dans la tête), la réaction à celui-ci reste la même. D’ailleurs, un peu de stress n’a jamais fait de tort à personne; Cela fait partie de la vie. Mais si cette angoisse est constante, elle peut se retourner contre vous. Le stress ne vous aide alors plus à survir, mais génère au contraire une multitude de problèmes de santé.

Des études récentes montrent bien les conséquences non négligeables du stress psychologique. Des chercheurs de l’université de Queensland en Australie et de l’université d’Edimbourg en Ecosse ont étudié, pendant quatre ans, quelque 221.677 sujets, âgés de plus de 45 ans. Aucun des participants ne souffrait au départ de troubles cardiovasculaires. Les chercheurs ont commencé par définir le niveau de stress, pour ensuite recenser les attaques cardiaques et les AVC. Qu’en est-il ressorti? Que les risques d’infarctus du coeur augmentaient avec le stress émotionnel. Les femmes âgées de 45 à 79 ans courent 18 % de risque en plus de subir un infarctus. Ce chiffre grimpe même à 30 % chez les hommes. Les chercheurs ont obtenu des résultats similaires en matière d’accident vasculaire cérébral : 44 % de risque en plus chez les femmes, pour 24 % chez les hommes.

Manque de repos

En plus de vos émotions et de la pression du monde extérieur, le manque de sommeil, le trop plein d’efforts physiques lourds ou une surstimulation continue peuvent également générer du stress. Notre cerveau a besoin de repos, tout comme le corps. Si vous ne vous détendez que rarement, cela signifie que la production d’adrénaline et de cortisol dans votre sang devient chronique. A côté des troubles physiques (maladies cardiovasculaires), vous souffrirez potentiellement aussi d’angoisse, de dépression et d’insomnie. La solution est bien sûr de trouver l’équilibre entre tension et relâchement, mais mettre son cerveau sur pause n’est pas chose aisée. Pas étonnant que tant de Belges consomment des calmants et des somnifères. Selon une enquête de 2013 menée par l’Institut scientifique belge de santé publique, un Belge sur huit consommerait des médicaments pour mieux dormir ou se calmer. La consommation de ces produits augmente même au delà de 75 ans. Les calmants ou somnifères les plus consommés sont les benzodiazépines, seulement disponibles sur ordonnance. Ceux-ci créent déjà une dépendance après deux semaines et leurs effets secondaires ne sont pas négligables : confusion, somnolence, troubles de la concentration et de la mémoire, chutes, etc. D’où la campagne de l’année passée de la ministre de la Santé publique, Maggie De Block :  » Les calmants et les somnifères, de meilleures solutions existent « .

Le pouvoir des plantes

Adopter un style de vie sain, voilà la première solution pour celui qui cherche le repos et moins de stress au quotidien. Les plantes, et plus précisément les adaptogènes, peuvent vous y aider. Ces adaptogènes ont été pour la première fois décrits par le pharmacologue russe Nicolai Lazarev. Aujourd’hui, nous les consommons comme herbes ou compléments permettant de résister aux situations de stress et d’aider le corps à retrouver un équilibre sans accoutumance ou effets secondaires. Ces produits naturels renforcent votre immunité et votre résistence au stress et à la fatigue, favorisent un sommeil profond et réparateur et diminuent la nervosité et les pensées négatives.

L’ashwagandha (Withania somnifera) est l’un des adaptogènes les plus connus. Son efficacité et sa sécurité ont été scientifiquement prouvées par plusieurs recherches. Dans une étude indienne, 64 adultes sains ont pris 300 milligrammes d’ashwagandha pendant huit semaines, à raison de deux fois par jour. On a ainsi constaté 44 % de stress en moins, une baisse de 30 % environ de la présence de cortisol dans le sang et de 70 % d’angoisses et de sentiments dépressifs. Parmi les autres adaptogènes, citons encore la racine de rose et le ginseng Sibérique. Vous trouverez ces substances dans des compléments alimentaires, souvent combinés avec des vitamines (par exemple Zentabs). Demandez conseil à votre pharmacien pour plus d’informations.

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