© FRÉDÉRIC RAEVENS

JEAN-LUC PETIT élève des canaris de championnat

La première fois que j’ai rencontré mon beaupère, on a causé canaris car il en élevait, puis je l’ai accompagné à des expositions et, un jour, il m’a offert un couple d’oiseaux. Le virus était transmis ! « , se souvient Jean-Luc Petit, 67 ans. Parmi les quelque 400 canaris élevés chez cet ex-garagiste, à Neufchâteau, plusieurs sont champions de Belgique.

 » Comme j’avais déjà obtenu de bons résultats provinciaux, ma petite-fille, étudiante vétérinaire, m’a poussé à participer au championnat de Belgique de canaris de couleurs, l’an dernier. Sur les 8.000 plus beaux oiseaux de cette espèce du pays, les miens ont décroché deux médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze ! J’étais ému et super fier car ces adorables volatiles aux plumages épatants demandent énormément de travail. Avant chaque exposition, j’apprends à mes candidats à tenir la tête droite et à gonfler la poitrine ; je les lave un par un, en plusieurs étapes ; je frotte leur tête et leur bec avec une brosse à dents ; je coupe leurs ongles... Et, quotidiennement, je leur prépare une pâtée spéciale et je nettoie toutes leurs cages. Il y a des canaris un peu partout ici : dans l’abri de jardin, transformé en volières, dans la cave et même parfois dans la salle de bain où je nourris des petits. J’adore les bichonner !

Sur les 384 variétés de couleurs de canaris enregistrées pour les expositions de beauté, ma préférée c’est le noir rouge cobalt. C’est dommage que le canari soit passé de mode chez les particuliers et qu’il y ait, probablement par manque de temps, de moins en moins de jeunes éleveurs parce que c’est une belle passion. Je participe à une centaine de concours de beauté par an. Toujours dans le but de gagner car je suis un compétiteur ! Je m’inscrirai probablement de nouveau, avec une quarantaine de canaris d’une vingtaine de couleurs différentes, au championnat de Belgique en décembre et peut-être même, pour la première fois, au championnat du monde aux Pays-Bas en janvier ! « 

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