© GÉRALDINE DARDENNE

JEAN-LOUIS DELSIPÉE anime un atelier de généalogie

 » J’ai perdu mes parents assez jeune et, à la naissance de mon fils, je me suis demandé ce que je pourrais lui raconter sur sa famille. C’est ainsi que j’ai commencé, en 1980, des recherches sur mes ancêtres « , raconte Jean-Louis Delsipée, 71 ans. En 2014, ce professeur de morale à la retraite a lancé un atelier de généalogie à Orp-Jauche.

 » Faire sa généalogie, rechercher ses ancêtres, c’est un voyage dans le temps et dans l’espace. Partant des contemporains, on explore des pistes depuis les registres d’état civil détenus par les communes jusqu’à ceux des dépôts d’archives, pour finir par une plongée profonde dans les registres paroissiaux qui nous amènent au début du XVIIe siècle. La recherche est un plaisir. La découverte, un plaisir plus grand encore. Mais la plus grande satisfaction de ce travail, c’est le partage avec les autres !

A l’atelier, je réunis une quinzaine de membres, âgés de 30 à 85 ans, deux fois par mois. Je réponds à leurs questions. Je leur montre comment chercher sur internet dans les bases de données. Je les avertis des obstacles comme l’interdiction de consulter les actes de moins de cent ans, sauf pour sa propre ascendance, à moins d’obtenir une autorisation auprès du tribunal de première instance. Je leur explique également comment dépasser le XVIIe siècle pour aller plus loin grâce au notariat et aux échevinages. Des recherches qui nécessitent d’aborder la paléographie, ce que nous faisons en étudiant ensemble des textes anciens. Les ateliers sont l’occasion de se rencontrer dans la bonne humeur, de partager nos découvertes, de s’entraider, de passer les obstacles, de trouver de nouvelles pistes de recherche... C’est l’avantage de ce genre de groupe et la plus grande satisfaction qu’on peut y trouver. « 

https://sites.google.com/site/atelierdegenealogiedeorpjauche/accueil

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