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Eternelle charmeuse

Les Mini 3 portes, 5 portes et cabrio se refont une beauté juste avant l’arrivée de l’été. Pas de changements fondamentaux au programme, mais une propension à négocier les courbes intacte !

Difficile de retravailler une voiture au design aussi iconique que la Mini. Les designers ne s’y sont par risqués avec ce nouveau millésime. Les modifications d’ordre esthétique tiennent donc en de nouveaux masques de phares noirs pour les blocs optiques, et des feux arrière dont la signature lumineuse à LED dessine désormais l’Union Jack. Plutôt léger comme restylage...

A votre image

A bord, outre l’équipement de série qui s’enrichit de la climatisation automatique, des phares et essuie-glaces automatiques ainsi que du volant multifonctions, c’est par le nouveau programme de personnalisation Mini Yours Customised que ce modèle 2018 se distingue. Cette proposition permet à chacun de rendre sa voiture unique en créant ses propres inserts intérieurs, marchepieds et éléments décoratifs sur les ailes. Le client intéressé peut personnaliser et commander ces éléments en ligne sur le site dédié. Ceux-ci sont ensuite réalisés à l’aide d’une imprimante 3D, puis envoyés à son domicile où il peut facilement les placer lui-même. Suivant l’élément désiré, le prix varie de 49 à 290?.

Toujours aussi sémillante, la Mini multiplie les références au drapeau anglais.
Toujours aussi sémillante, la Mini multiplie les références au drapeau anglais.© P.G.

Pour le reste, l’habitacle reste conforme à ce que Mini nous a habitués à faire, avec ce grand écran central intégré dans un habillage circulaire lumineux. Maison BMW oblige, les matériaux et ajustements sont d’excellente facture. Et si la cinq portes est la seule à pouvoir véritablement emmener confortablement des adultes à l’arrière, signalons la facilité d’accès au coffre du cabriolet grâce à la possibilité de relever la base de la capote pour charger les objets les plus volumineux.

Côté mécanique, les changements sont un peu plus marqués. Les Mini One First (75ch) et One (102ch) sont désormais animées par un moteur 3 cylindres dont la cylindrée grimpe à 1.5 l et gagne 10Nm de couple, désormais fixé à 160 ou 190Nm selon les versions. La Cooper S adopte, elle, une boîte automatique à 7 rapports à double embrayage et commande électronique. Les diesels ne sont pas en reste avec, là aussi, une augmentation de la pression d’injection et une nouvelle boîte Steptronic à 7 rapports pour la Cooper SD.

Plus de pression

C’est la Mini Cooper S équipée de la nouvelle boîte auto que nous avons prise en main. En déclinaison Cabriolet, ce qui nous a permis d’apprécier au mieux les râlements de l’échappement à chaque décompression, en mode de conduite Sport. Mais c’est bien sur ce mode Sport (Mid et Green) que la Mini démontre le mieux qu’elle n’a rien perdu de son côté joueur de karting. Son agilité sur parcours particulièrement sinueux s’est montrée redoutable ! Le châssis fait toujours merveille, virant pratiquement à plat mais au prix d’un amortissement plutôt ferme. Lorsqu’on la laisse se gérer d’elle-même, la boîte assure des réactions promptes et efficaces, tant au passage des rapports qu’au rétrogradage. Bref, cette Cooper S reste un véritable régal à conduire !

Eternelle charmeuse
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