De la théorie à la pratique !

Anne, 56 ans, qui souhaite passer à 4/5e temps, pensait bénéficier d’un crédit temps fin de carrière avec allocation. Eh bien non ! Si elle peut bien bénéficier d’un crédit-temps fin carrière, elle n’a pas droit à une allocation parce que sa demande est introduite auprès de son employeur avant son 60e anniversaire. Elle se demande aussi si le montant de sa pension pour toute la période de son crédit-temps, c’est-à-dire de 55 à 65 ans, sera calculé sur base de son salaire à 4/5e...

Une visite sur le site de l’Onem nous apprend qu’Anne percevra 4/5e de son salaire mais aucune allocation. Sa pension, pour les années entre 56 et 65 ans, sera calculée sur base de son salaire à 4/5e. Ne ferait-elle pas mieux alors d’annuler son crédit temps fin de carrière et d’introduire une nouvelle demande au moment de son 60e anniversaire ? Nous avons posé la question à l’Onem : en réintroduisant une demande à 60 ans, elle pourrait bénéficier d’une allocation entre 60 et 65 ans. Et pour le montant de sa pension : y aurait-il assimilation pour ces cinq années ? Par téléphone au 1765, le Service Fédéral des Pensions nous répond que si aucune allocation d’interruption n’est versée, il n’y a effectivement pas d’assimilation jusque 60 ans. Si vous bénéficiez du crédit-temps fin de carrière et d’une allocation d’interruption à partir de 60 ans, les jours non prestés sont pris en considération pour le calcul de la pension à dater du 60e anniversaire selon la formule : 312 jours sur base du dernier salaire et ensuite sur base du droit minimum par année de carrière. Moralité : avant d’introduire une demande de crédit-temps, prenez vos renseignements auprès de l’Onem et du Service fédéral des pensions. Demandez si vous avez droit à une allocation et s’il y a bien assimilation après vos 60 ans.

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