Boostez votre cerveau

Avec l’âge, la mémoire et les fonctions cognitives régressent. Par fonctions cognitives, on comprend toutes les facultés nécessaires à l’enregistrement et au traitement des connaissances et des informations. Vos émotions n’en font donc pas partie. Une cognition moins fonctionnelle favorise les oublis. Heureusement, il existe des solutions.

Comment les personnes âgée jugent-elles leur propre mémoire? Des chercheurs néerlandais se sont interrogés à ce propos en 2000, comme l’explique l’article de la neuropsychologue Iris Schmidt dans Huisarts en Wetenschap. A l’époque, les chercheurs avaient demandé à 117 personnes, âgées de 46 à 89 ans, d’évaluer leur mémoire. Bien que les participants qualifi aient en moyenne celle-ci de  » largement suffisante « , 77% reconnaissaient avoir constaté un régression en termes d’apprentissage de nouvelles connaissances, comparé à leurs 25 ans. Etonnant, car les participants estimaient leur mémoire aussi performante, voire meilleure que celle des jeunes de 25 ans d’aujourd’hui. Pourtant, de nombreuses études montrent que les personnes âgées obtiennent de moins bons scores que les jeunes dans la plupart des tests sur la mémoire.

Hormones et Cie

Comment se fait-il que la mémoire recule avec l’âge? En fait, elle est surtout plus lente. On parle alors d’age associated memory impairment, à savoir le recul normal de la mémoire avec l’âge. La transmission d’informations s’en trouve également ralentie. Inquiétudes et angoisses viennent encore emplifier les troubles mémoriels. Votre corps produit alors davantage de cortisol, l’hormone qui aide votre corps à combattre le stress. Toutefois, si celui-ci en fabrique trop et trop longtemps, les fonctions mémorielles reculent et certaines connections cérébrales ne se font plus. Les femmes ménopausées se disent également plus distraites. L’explication se trouve aussi du côté de la baisse du taux d’oestrogène, qui soutient habituellement la mémoire, comme le montre une étude américaine menée à l’Université de Columbia. De plus, certains médicaments bloquent les neurotransmetteurs comme l’acétylcholine et la sérotonine, les messagers du cerveau. Le manque de neurotransmetteurs provoque un recul des fonctions intellectuelles ainsi que des troubles de l’attention.

Stress oxydatif

Le stress oxydatif génère lui aussi des troubles de la mémoire. Votre corps compte alors trop de radicaux libres d’oxygène, du fait de la cigarette, de rayonnements, de médicaments, de l’alcool ou d’une carance en antioxydants. Le stress oxydatif provoque un vieillissement précoce, influe sur les neurotransmetteurs et favorise le resserrement des vaisseaux sanguins et la formation de plaques. En plus des risques de maladies cardiovasculaires, vous pourriez également voir reculer vos fonctions cérébrales. Veillez donc à consommer suffisamment d’antioxydants, comme le sélénium ou la Q10. Le premier se retrouve, entre autres, dans les noix du Brésil, la Q10 dans la viande, la volaille et le poisson. Les feuilles du Ginkgo Biloba, dit le noyer du Japon, contiennent une multitude d’antixoydants. Les substances actives de cette arbre centenaire ont en outre une infl uence directe sur le débit sanguin de votre cerveau. Elles soignent la perte de concentration, la distraction, la confusion et l’angoisse, sans oublier les acouphènes, les troubles de l’audition et les maux de tête. Quel produit miracle ! Pas étonnant qu’en Asie, cet arbre soit synonyme d’immuabilité et de longue vie.

Graisses saines et Ginkgo Biloba

Le must absolu pour retrouver une bonne mémoire ? Les graisses saines ! En particulier l’acide arachidonique, qui favorise la bonne santé des cellules cérébrales. On le trouve dans la viande, le lait, le fromage et les oeufs. Votre corps en fabrique aussi naturellement à partir d’huiles végétales, de noix, de semences et de pignons. Les graines de tournesol et les pignons de pin sont à ce titre les plus indiqués. En plus de ces graisses oméga 6, il faut aussi consommer suffisamment d’oméga 3, en particulier le DHA, acide gras de vos cellules cérébrales permettant la stimulaton optimale du cerveau et le transfert de signal. On retrouve le DHA dans les poissoins gras, les crustacés, les mollusques et les algues. Un corps sain en produit également à partir des graines de lin, des noix et des fèves de soja. Le soja et les oeufs font encore bien plus pour votre cerveau. Saviez-vous qu’ils contiennent de la phosphatidylsérine ? Celle-ci se retrouvent dans de nombreuses cellules corporelles, en particulier dans le cerveau, où elle stimule le développement des cellules nerveuses et favorise les fonctions cognitives.

Entraînez votre mémoire

Vous pouvez bien entendu soutenir votre corps par d’autres moyens, en aidant le cerveau à fabriquer de nouvelles connections par exemple. C’est surtout le nombre de connections qui permet un bon fonctionnement de votre mémoire ! Mettez votre cerveau à l’épreuve, favorisez la création de nouveaux chemins cérébraux par la gymnastique cérébrale (mots-croisés, puzzles, sudokus, quiz, jeux en ligne, etc.), dynamisez votre cerveau par des jeux de société et voyez les tâches routinières sous un nouvel angle. Chaque nouvelle action force en effet votre cerveau à changer son schéma. Il est aussi possible d’activer celui-ci par l’apprentissage de nouvelles connaissances et la formation continue. Vous trouvez votre partenaire particulièrement distrait(e) ces temps-ci ? Vous oubliez vous-même des choses? Parlez-en avec votre médecin !

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