Livre : La maison des belles personnes

Lvoff Serge Journaliste

A Buenos Aires, en Argentine, Pablo Rouviot exerce son métier de psychanalyste avec des méthodes peu orthodoxes. Lorsque la femme qu’il aime le quitte et que ses collègues mettent en doutent son talent, il se replie sur lui-même et s’enferme dans la solitude.

Jusqu’à ce qu’une jeune femme, Paula Vanussi, se présente chez lui pour lui demander de l’aider à déclarer son frère Javier irresponsable de ses actes. Il est, en effet, accusé d’avoir tué son père et elle espère pouvoir le disculper... Aussi étrange que cette mission lui paraisse, Pablo Rouviot l’accepte. Il se lance alors dans une enquête dans le milieu des familles aisées de la ville, des  » belles personnes  » prêtes à tout pour protéger leur secrets inavouables...

Ce premier ouvrage de Gabriel Rolon, un psychanalyste réputé en Argentine, tient plus du roman que du thriller. Si vous vous régalez de suspense haletant à la Dan Brown, passez votre chemin, vous serez déçu ! En effet, l’intrigue reste plutôt secondaire. En revanche, ce qui est intéressant, c’est qu’au fil des pages, comprend mieux ce qui se passe dans la tête d’un psychanalyste lorsqu’il écoute et observe un patient. Bien sûr, qui dit psychanalyse, dit évidemment angoisses et névroses. Résultat, on évolue dans une atmosphère dense et étouffante, propre, parfois, à susciter le malaise. Si j’ai adoré le début de ce livre, où on découvre l’atmosphère de Buenos Aires et des personnages plutôt fouillés, je dois avouer que, sur la longueur, il m’a déçu. L’intrigue est assez légère et le dénouement attendu...

La maison des belles personnes, Gabriel Rolon, Belfond, 396 pages, 19,50 ?.

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