‘Les années perdues’ de Mary Higgins Clark

Voici plus de trente ans que les fans attendent avec impatience chaque été le nouvel opus de Mary Higgins Clark....

Depuis de longues années, je suis une fervente lectrice de Mary Higgins Clark. Elle a été le premier auteur à suspense qui m’a séduite. C’était le temps des romans feuilletons dans l’hebdomadaire « Femmes d’aujourd’hui  » et je me souviens avec émotion de l’attente intolérable pour découvrir la suite du roman  » Un cri dans la nuit « .

Il est sans doute difficile de devenir un romancier à succès car voici plus de trente ans que nous, les fans attendons avec impatience son nouvel opus. Mais la célébrité a ses revers et à force, écrire devient une obligation. Votre éditeur vous force à produire de plus en plus et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Mary Higgins Clark est capable du pire et du meilleur et ici nous avons atteint malheureusement le pire.

Comme toujours, une jeune femme riche, intelligente, séduisante, se trouve mêlée à une sombre histoire de meurtre.

Pour Mariah, le cauchemar commence quand elle retrouve sa mère une arme à la main, près du cadavre de son père. Aucun doute pour la police : atteinte d’Alzheimer, Kathleen Lyons a tué son mari dans une crise de jalousie. Mais Mariah, elle, est convaincue de son innocence.

Spécialiste de la Bible, Jonathan Lyons venait de faire une spectaculaire découverte : une lettre de Jésus à Joseph d’Arimathie, élucidant le mystère des fameuses  » années perdues « , volée dans la bibliothèque du Vatican au XVe siècle. Une nouvelle extraordinaire pour la chrétienté tout entière.

Aurait-on tué Jonathan Lyons pour récupérer le précieux parchemin ? Et dans ce cas, qui est le coupable ? Décidée à découvrir la vérité, Mariah se lance dans l’enquête, au péril de sa vie avec l’aide des détectives amateurs Alvirah et Willy.

Ce roman se lit très vite tant les chapitres sont courts. Cela manque de rythme et de rebondissements mais même si les ficelles sont grosses, les personnages à peine esquissés, on a envie de savoir ce qui va se passer à la fin. Donc à lire sans se poser trop de questions, tranquillement à la plage, en espérant mieux la prochaine fois.

Les Années perdues de Mary Higgins Clark, éditions Albin Michel, 403 p.

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