En selle © ISTOCK

Le leasing de vélo en marche

La majorité des travailleurs perdent des heures au volant, matin et soir, dans les embouteillages. S’y rendre à vélo pourrait être une solution pour ceux qui n’habitent pas trop loin. Le vélo de société comme rénumération alternative?

Pourtant, nombreux sont ceux qui n’habitent pas trop loin de leur lieu de travail et pourraient s’y rendre à vélo. Avec un vélo électrique, cela mérite réflexion. Principal frein : le prix d’achat. De leur côté, les patrons sont à la recherche de rémunérations alternatives pour leurs employés. Eux aussi ont à se plaindre de la mobilité.

 » Quand on sait que pas moins de 800.000 véhicules de fonction circulent sur les routes belges, on mesure le potentiel d’une rémunération vélo « , confirme Joep Kempen de Team Cyclis. L’entreprise de leasing comptait, l’année passée, 175 vélos sous contrat, un an plus tard, elle en est à 800. Un nombre croissant de patrons proposent, en effet, à leurs collaborateurs la possibilité d’échanger une partie de leur salaire brut contre un vélo – au choix – en leasing. Le vélo est assuré, régulièrement entretenu et doté d’une assistance en cas panne. Au bout d’un certain nombre d’années, le vélo peut être racheté pour une fraction de son prix catalogue. Autre solution : repartir pour un nouveau leasing. Comme le montant est retenu sur le salaire brut, les employés font une économie substantielle (jusqu’à 50 %) par rapport à l’achat d’un vélo neuf. S’ils utilisent le vélo pour des déplacements entre leur domicile et leur lieu de travail, ils sont en plus défrayés à hauteur de 0,23 ?/km.  » Pour les entreprises, ces frais sont déductibles à 100 %, ajoute Joep Kempen. Et comme faire du vélo est bon la santé, les travailleurs sont moins souvent malades. « 

Contenu partenaire