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Le boom des croisières fluviales

Le bateau le MS Lafayette (5 ancres) de CroisiEurope, le leader de la croisière fluviale en Europe, a dernièrement sillonné les fleuves et les canaux de Belgique afin de faire la promotion du tourisme fluvial. Une activité qui a le vent en poupe. L’occasion d’interroger Gualtiero Togneri, le directeur de CroisiEurope pour la Belgique.

Combien de Belges partent-ils en croisière avec votre entreprise ?

De 30.000 à 35.000 Belges partent en croisière fluviale chaque année. Nous, nous en accueillons 15.000 par an, un chiffre en constante progression. La Belgique représente plus de 10% du chiffre d’affaires de CroisiEurope, soit environ 18 millions d’euros. Le Belge dépense en moyenne 1.200 € pour une croisière. C’est bien entendu un panier moyen, car certaines croisières durent deux journées et d’autres deux semaines. Nos compatriotes optent volontiers pour des navires avec plus de confort en comparaisons de nos voisins Français (55% du chiffre d’affaires de la compagnie).

Et quelles sont les destinations privilégiées des Belges ?

Le Portugal (fleuve Douro) arrive en tête. Il est suivi par la Croatie. Il s’agit d’une croisière maritime qui longe les côtes. La France arrive en troisième position avec des navigations sur la Seine et le Rhône. Nous sommes actifs sur les plus beaux fleuves d’Europe et même du monde avec des croisières en Asie, en Afrique et en Amérique. Nous possédons une flotte de 55 bateaux.

Il paraît que le public de la croisière fluviale rajeunit...

C’est exact. Les familles et les tranches d’âge de 40 et 50 ans sont davantage représentées, en particulier sur les destinations d’Europe du Sud et les plus lointaines comme le Mekong ou l’Afrique australe. L’idée que la croisière fluviale ne concerne que des pensionnés aisés, des « happy few », ne correspond pas à la réalité. Même si les croisières sur le Rhin et le Danube attirent encore une clientèle plus âgée.

Cocorico, vos bateaux sont fabriqués à... Namur !

Absolument. C’est le chantier naval de Beez à Namur qui se charge de la coque et des moteurs. Les compétences de la main-d’oeuvre (monteurs, soudeurs, mécaniciens, etc.) sont fortement appréciées. L’habillage intérieur des bateaux est réalisé à Strasbourg, la ville de CroisiEurope.

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