L’étreinte du scorpion de Merete Pryds Helle

Dans le désert de Jordanie, Edith, jeune étudiante danoise en archéologie, participe à des fouilles dans un village datant de la fin du néolithique.

Elle décide de nommer sa parcelle de fouille  » la maison d’Edith  » en imaginant comment vivait son homonyme 9000 ans auparavant. Immobilisée dans sa chambre suite à une piqûre de scorpion, malgré la fièvre, elle commence l’écriture de sa thèse sur le village de Shkârat Msaied, et le clan qui y habitait. A cette époque l’homme devient petit à petit sédentaire, il apprivoise son environnement. Les céréales sauvages font place aux graines sélectionnées, l’élevage en est à ses balbutiements ; nous sommes dans un monde en plein bouleversement. Mais très vite les deux Edith se confondent dans le texte ce qui ajoute une dimension onirique au récit. L’étude anthropologique est sans doute un peu trop poussée pour le profane mais nous nous laissons malgré tout emporter dans cet univers si lointain.

 » L’étreinte du scorpion  » de Merete Pryds Helle, Editions Gaïa, 240 pages

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