Femmes chefs © DR

Femmes chefs

Envie d’un bon resto ce soir ou plus tôt dans la journée, n’hésitez pas à ouvrir la porte de ces 3 établissements et 3 femmes aux fourneaux de quoi vous faire découvrir des plats savoureux.

Au Gré du Vent

Voilà une chef qui vole de succès en succès dans son restaurant Au Gré du Vent. Stéphanie Thu-nus a fait ses armes à la très classique Maison du Cygne, seule femme au sein d’une brigade masculine. C’est là qu’elle rencontre son mari, Sébastien Cuchet. Le couple a aujourd’hui deux enfants. Stéphanie passe ensuite au Gril aux Herbes, où elle reste pendant huit ans. Là, Sébastien et elle se sont dit qu’il était temps d’ouvrir leur propre restaurant. Ils ont jeté leur dévolu sur une adresse champêtre, face à la ferme où Stéphanie a grandi avec ses deux soeurs. Le beurre et le fromage viennent directement de là. Stéphanie ne manque pas de créativité. L’inspiration lui vient spontanément, au gré des livraisons de produits saisonniers. Son style épuré est bien reconnaissable : les ingrédients d’une qualité irréprochable et cuisinés avec une finesse toute contemporaine apportent aux plats une réelle valeur ajoutée. Lunch à midi (38 €) et menus divers ( de 45 € à 80 €).

Au Gré du Vent, rue de Soudromont 67, 7180 Seneffe, 064 33 66 01, 0488 60 06 67, www.resto-augreduvent.be

Brinz’l

On atteint aussi des sommets de gastronomie féminine au Brinz’l. Une fois la porte poussée, on découvre un décor cosy. Laure Genonceaux officie au piano. Elle a joué les seconds couteaux dans plusieurs restaurants de haut vol avant d’ouvrir enfin son bistro gastronomique. Elle a secondé pendant quatre ans Christophe Hardiquest chez Bon Bon, dont deux ans en tant que sous-chef. Avant cela, elle a épaulé Evan Triantopoulos au Gril aux Herbes, dont – là aussi deux années comme sous-chef. Au Brinz’l, Laure propose une cuisine franco-belge aux influences mauriciennes. D’ailleurs, brinz’l signifie aubergine en mauricien. La carte des vins, elle, est principalement française. On peut regretter le nombre limité de bouteilles à moins de 40 €. A la carte, de grands classiques tels que le rougail, langouste et beignet au caviar d’aubergines. On a le choix entre le menu à midi (30 €), le menu du marché (50 €) et le menu découverte (65 €).

Brinz’l, rue des Carmélites 93, 1180 Bruxelles, 02 218 23 32, www.brinzl.be

C-Jules

Julie Baekelandt a ouvert son restaurant, C-Jules, derrière l’église de Zottegem. Diplômée de l’école Ter Groene Poorte, elle a ensuite fait ses classes chez Wout Bru, à Eygalières (en Provence), puis à Courchevel, avant de parfaire son expérience auprès de Seppe Nobels dans son restaurant Graan-markt 13. Elle a régné pendant deux ans sur les cuisines de la Brasserie Vinois à Laethem-Saint-Martin. Julie a découvert par elle-même à quel point il peut être difficile d’évoluer en tant que femme dans un monde encore très masculin. Mais la cuisine est sa passion et elle ne lâche pas facilement le morceau. Pour obtenir une réservation chez elle, il faut s’y prendre longtemps à l’avance. Son inventivité et son approche très pure de la gastronomie, basées sur les meilleurs produits régionaux, lui ont valu le titre de Ladychef of the Year 2017. Pour marquer le coup, Julie présente son Menu Lady Chef au prix de 85 € (110 € avec l’accord des vins).

Restaurant C-Jules, Markt 15, 9620 Zottegem, 09 279 11 18, www.c-jules.be

Par PIETER VAN DOVEREN

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