© iStock

Une assurance hospitalisation: il faut comparer!

L’assurance hospitalisation est utile, mais chère. Et ça ne s’améliore pas avec l’âge.

Une assurance hospitalisation n’est pas obligatoire mais elle est bien utile. On peut la souscrire auprès d’un assureur privé ou auprès d’une mutuelle. Seule la Mutualité chrétienne francophone la comprend d’office dans la prime de l’assurance complémentaire obligatoire. Mais on peut, bien sûr, souscrire – sans obligation – une assurance hospitalisation auprès des autres mutuelles.

Existe-t-il de grandes différences entre toutes ces assurances ?

Oui, certainement. Parce que, même si les assureurs privés comme les mutuelles doivent satisfaire aux mêmes conditions légales, ils révèlent de grandes différences au niveau des garanties, des primes et des services complémentaires proposés. Ainsi, les primes de mutualités augmentent par palier à certains âges charnières : 30, 50, 65 ou 70 ans. Ce n’est pas le cas chez les assureurs privés qui travaillent sur base de primes nivelées. Chez eux, on paie dès le départ nettement plus mais en échange, il n’y a plus d’adaptation des primes en fonction de l’âge. Les mutualités mettent davantage l’accent sur les chambres à 2 lits et souvent, ne couvrent pas les suppléments facturés dans les chambres individuelles. Les assureurs privés sont souvent plus chers mais offrent de meilleures indemnisations, y compris en chambre individuelle. Il convient donc de trouver le juste équilibre entre prix et couverture.

Que faire quand on approche de la pension ?

Cela dépend du fait qu’on soit assuré via son employeur ou non. Si ce n’est pas le cas, on a peut-êtredéjà souscrit une assurance hospitalisation auprès d’une mutualité ou d’un assureur privé. Sinon, il vaut mieux penser à en souscrire une avant 65 ans parce qu’à partir de 65 ans (parfois 66), les primes deviennent très élevées.

Contenu partenaire