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Quelque 1.200 pensionnés ont bénéficié des flexi-jobs depuis janvier

Environ 1.200 pensionnés ont utilisé, en janvier, le système des flexi-jobs dans l’horeca ou le commerce, rapportent jeudi De Tijd et Het Laatste Nieuws. Un succès, estime le secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude sociale, Philippe De Backer.

Ces emplois sont soumis à un régime spécifique en matière de droit du travail, qui est associé à un traitement particulier sur le plan de la sécurité sociale et de la fiscalité. Aucune cotisation travailleur spéciale n’est due, mais l’employeur paie une cotisation patronale de 25% auprès de l’ONSS. Le salaire perçu est également exonéré d’impôt des personnes physiques.

Durant le premier mois de cette extension du système, 1.200 pensionnés se sont inscrits dans ce régime, selon les chiffres du secrétaire d’Etat. « Les pensionnés ont travaillé et contribué toute leur vie. Il est donc logique qu’ils ne versent pas d’impôts supplémentaires s’ils veulent obtenir des revenus complémentaires », explique M. De Backer.

Son de cloche différent, toutefois, du côté de la FGTB. « Ce n’est pas très intelligent de parler d’un succès quand des pensionnés doivent continuer à travailler pour pouvoir nouer les deux bouts », souligne le syndicat socialiste en rappelant sa volonté d’obtenir une pension minimum de 1.500 euros.

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