Peut-on se fier aux banques sur internet ?

Ces banques sont-elles fiables ? Qui vous aide en cas de problème ?

Contenu :

1. Qui a créé les opérations financières sur internet ?
2. Quel est l’intérêt pour les banques de se développer sur internet ?
3. Comment les banques et les courtiers en ligne peuvent-ils obtenir de si bonnes conditions ?
4. Les banques classiques sont-elles moins intéressantes pour l’épargant ?
5. Quels services et opérations sont disponibles en ligne ?
6. L’offre de produits en ligne va-t-elle s’élargir ?
7. Est-il possible que les banques en ligne remplacent les banques classiques ?
8. Comment choisir l’institution qui me convient le mieux ?
9. Les banques étrangères sont-elles aussi fiables que les belges ?
10. Les services financiers en ligne sont-ils sûrs ?
11. A qui m’adresser en cas de problème ?
12. Le risque de faillite est-il plus important pour une banque en ligne ?
13. En cas de faillite, le client est-il bien protégé ?
14. A quelle indemnité puis-je prétendre ?
15. Quel est l’avantage d’un courtier/d’une banque en ligne ?
16. Qui sont les courtiers en ligne en Belgique ?
17. Faut-il être un investisseur averti pour effectuer des transactions en ligne ?
18. A quoi faire attention pour bien choisir son courtier ?

Un nouveau nom, Kaupthing Bank (ex-Robeco Bank Belgium), vient d’apparaître dans le paysage financier belge et change carrément la donne pour les comptes d’épargne : il offre pas moins de 4 % d’intérêt + 1 % de prime d’accroissement, faisant (momentanément ?) mieux que ses collègues en ligne... et beaucoup mieux que les banques classiques.

Ces dix dernières années, internet a contribué à dynamiser le marché et à augmenter la concurrence. Les banques classiques ne s’en plaindront sûrement pas, puisqu’elles arrivent ainsi à abaisser leurs coûts : le réseau d’agences peut être réduit et les agences restantes transformées en points de contact pour conseiller les clients sur des produits et services offrant une plus grande plus- value (emprunts, assurances et placements). Le client, lui non plus, ne se plaindra pas de cette évolution. Fini les files d’attente aux guichets et les heures d’ouvertures limitées. Aujourd’hui, la banque est accessible 24 heures sur 24.

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1. Qui a créé les opérations financières sur internet ?

Cette évolution a commencé à la fin des années 1990, lorsque internet et les Bourses étaient en plein boom. Les courtiers en ligne se sont développés en premier parce que cela leur permettait de démocratiser les frais de transactions boursières. Alors qu’il fallait auparavant payer parfois plus de 1 % du montant de la transaction à l’achat et à la vente de titres (par exemple, 50 ? sur une transaction de 5.000 ?), ces nouveaux acteurs, dont Keytrade était le pionnier en Belgique, pouvaient proposer des tarifs forfaitaires très limités par transaction. Le modèle de Keytrade a ensuite été copié maintes fois en Belgique, avec plus ou moins de succès.

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2. Quel est l’intérêt des banques à se développer sur internet ?

Les banques en ligne se sont développées en Belgique avec pour objectif d’attirer l’épargne des Belges. Dans un premier temps, les banques classiques ont essayé d’offrir des services sur internet, mais avec peu de succès. Il a fallu, pour faire bouger véritablement le marché, l’avancée de Keytrade (encore) qui a été véritablement précurseur de la banque en ligne en rachetant la RealBank en 2002. Une belle réussite ! Résultat : en plus du courtage, Keytrade Bank propose un compte à vue et un compte épargne gratuits ainsi qu’une carte bancaire sans frais. Une nette avancée dans le paysage bancaire belge ! Depuis lors, de nombreuses banques étrangères (néerlandaises, turques et italiennes) ont voulu prendre aussi une part du gâteau de l’épargne belge. Les plus petits acteurs belges ont aussi suivi le mouvement en proposant des taux très avantageux et des frais limités voire nuls sur leurs comptes épargne en ligne.

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3. Comment les banques et les courtiers en ligne peuvent-ils offrir de si bonnes conditions?

Une banque ou un courtier en ligne pur, qui n’exerce donc ses activités que par le biais d’internet, est en fait une banque ou un courtier sans (coûteux) réseau d’agences. Sa seule vitrine est un site internet. De cette manière, les coûts sont compressés au maximum, dans la philosophie du low-cost. Malgré cette pression constante sur les coûts, l’essentiel n’est pas oublié. Pour les compagnies aériennes, il s’agit de la sécurité des passagers. Pour les banques et les courtiers, c’est la protection du client et les garanties financières. Grâce à cette structure de coûts très réduits, les banques en ligne arrivent à offrir des taux d’intérêt supérieurs et les courtiers en ligne, des frais de transaction réduits.

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4. Les banques classiques sont-elles moins intéressantes pour l’épargnant ?

Les grandes banques que sont ING, Dexia, Fortis et KBC/CBC sont en effet reléguées loin derrière les banques en ligne en termes de rendement et de frais. Alors qu’elles proposent aujourd’hui un taux de base de 1,5 % à 1,75 %, les plus petites banques offrent sans peine un rendement de 4 %, et ce sans aucun frais de gestion. Pour vous attirer, certaines de ces banques n’hésitent pas à vous offrir parfois un cadeau de bienvenue en espèces sonnantes et trébuchantes ou à vous rémunérer à chaque fois que vous effectuez un virement, un paiement ou un retrait. Mais ne vous laissez pas tenter par les promotions temporaires, même si elles font miroiter des bonus intéressants ou des taux très élevés : elles faussent totalement la comparaison. Sur la durée en effet, ce ne sont pas ces offres qui feront la différence, mais bien la politique globale de la maison.

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5. Quels services et opérations sont disponibles en ligne ?

Actuellement, ce sont les opérations de courtage sur actions qui remportent le plus de succès et qui sont les plus développées sur internet. Mais il y a plus.

  • Certains online brokers proposent d’autres produits d’investissement que les actions : obligations, fonds de placement ou encore options. A ce niveau, BinckBank et Keytrade Bank sont les plus complets du marché, en proposant ces trois catégories de produits. Pour les fonds de placement, il faut aussi se tourner vers Fortuneo et db m@x, qui proposent chacun une quarantaine de fonds exempts de frais de transaction.
  • La banque en ligne s’est aussi développée : vous pouvez désormais effectuer des virements, gérer vos comptes et même gérer un compte à terme.
  • Et, depuis peu, les services d’assurances commencent à se développer. Keytrade Bank vient de lancer la première assurance placement 100 % en ligne (un produit de la branche 21) auquel vous pouvez souscrire sans débourser de frais.

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6. L’offre des produits en ligne va-t-elle s’élargir ?

Ces prochaines années, plusieurs tendances devraient se dessiner. D’une part, les banques en ligne pures, style Keytrade Bank ou Rabobank.be, devraient développer de plus en plus de produits (assurances et prêts) à souscrire en ligne, mais toujours en privilégiant l’approche  » courtage  » (proposer des produits de tiers). Les banques  » montantes « , style Deutsche Bank ou Delta Lloyd, qui proposent déjà de tels produits, devraient aussi développer au maximum leur offre en ligne, soutenue par un petit réseau d’agences pour aiguiller les clients. Après le courtage et la banque en ligne, l’heure sera bientôt à la bancassurance en ligne. Les grandes banques, qui semblent avoir raté le train d’internet, devraient se replier sur le conseil, pour exploiter au maximum leur réseau d’agences tout en essayant d’investir plus dans le développement d’applications internet pour rattraper leur retard.

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7. Est-il possible que les banques en ligne remplacent les banques classiques ?

Même si leur développement est spectaculaire, les banques en ligne n’ont pas encore détrôné les grandes banques. En effet, elles se concentrent sur un produit ou un service, comme les transactions en Bourse et les comptes d’épargne ou à terme. Il est encore impossible d’avoir accès en ligne à tous les services bancaires. Là où une intervention humaine reste nécessaire, dans le domaine des assurances, des crédits ou des conseils en placement, la banque en ligne ne rivalise pas (encore) avec la proximité offerte par les agences des grandes banques. Mais cela ne saurait tarder...

Keytrade, toujours pionnier, vient par exemple de lancer la première assurance épargne entièrement en ligne, en collaboration avec Swiss Life Belgium. Le fonctionnement est le même que pour le carnet d’épargne : un produit épuré et surtout sans frais. Voilà qui laisse présager d’autres avancées dans les assurances...

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8. Comment choisir l’institution qui me convient le mieux ?

Tout d’abord, il faut savoir ce dont on a besoin. Si l’on désire uniquement effectuer ses transactions en ligne, il faudra se tourner vers les courtiers en ligne purs (BinckBank, Keytrade Bank, Bolero, Fortuneo, db m@x, Cortal Consors, Lynx). Et puis se demander si l’on va investir en actions uniquement ou aussi en options, obligations, fonds de placement... Enfin, il faudra comparer les tarifs des courtiers en fonction du profil type d’opérations : sur Euronext, ailleurs en Europe, aux Etats-Unis ? En moyenne 2.500 ?, 5.000 ?, 10.000 ?, 25.000 ? voire plus ?

Les besoins ne seront pas les mêmes si l’on vise les taux d’intérêt élevés. De même, le choix sera différent si l’usage est mixte, à la fois dans le courtage et dans l’épargne. Armez-vous de patience pour étudier le profil de chaque banque ou courtier en ligne car tous sont différents et la comparaison n’est pas aisée.

Il y a lieu enfin d’examiner ce que rapporte son compte lorsque l’argent n’est pas investi (provisoirement). C’est important, par exemple, lorsque les marchés financiers se trouvent dans une phase baissière. Pour ce critère, Keytrade Bank et db m@x proposent les offres les plus intéressantes : 3 % sur le compte à vue et 3,75 % sur le compte épargne pour le premier et 3 % et 3,5 % pour le second. Mention spéciale à Lynx, qui présente un taux de 3,58 %, mais seulement à partir de 8.000 ?.

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9. Les banques étrangères sont-elles aussi fiables que les belges ?

A partir du moment où les banques, qu’elles soient belges ou étrangères, exercent leur activité en Belgique, elles doivent demander l’agrément de la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA). Elles sont, en effet, soumises à son contrôle et doivent respecter de nombreuses obligations. Vous trouverez la liste des banques agréées sur le site de la CBFA : www.cbfa.be.

Si le risque zéro n’existe pas, ce contrôle est une garantie de qualité. Tout comme le fait d’avoir une maison mère qui a pignon sur rue. C’est le cas de nombreux courtiers en ligne :

  • Keytrade Bank est une filiale du Crédit agricole
  • Fortuneo est une filiale du Crédit Mutuel
  • Bolero est une filiale de KBC Securities
  • Cortal Consors est une filiale de BNP Paribas, etc.

Conseil : évitez absolument de répondre aux offres émanant d’institutions qui ne sont pas agréées par la CBFA.

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10. Les services financiers en ligne sont-ils sûrs ?

C’est une question que les épargnants se posent régulièrement et la réponse est claire : oui. Ou, en tout cas, effectuer ses transactions en ligne n’est pas plus risqué que de les effectuer via le Self Banking de l’agence. Pour accéder à votre compte propre sur internet, il vous faudra généralement trois clés différentes : votre nom d’utilisateur, votre mot de passe et soit un code généré par un digipass, soit un logiciel initialisé à l’aide de codes propres. Bref, même si quelqu’un réussit à vous voler votre nom d’utilisateur et votre mot de passe – ce qui est improbable si vous faites attention -, il ne pourra vraisemblablement pas effectuer de transactions sur votre compte. A contrario, quelqu’un qui vole votre carte bancaire et réussit à connaître votre code personnel pourra faire ce qu’il veut. Au niveau de la sécurité, donc, rien à craindre. Et si nous avons connu des cas de piratage dans le passé, ils étaient plutôt dus à l’imprudence des clients, qui ont pourtant été dédommagés entièrement.

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11. A qui m’adresser en cas de problème ?

Comme vous le feriez pour une banque classique. N’hésitez pas à vous adresser à votre institution financière. Même si elle n’exerce ses activités que sur internet, il y a des hommes derrière. Si vous ne connaissez pas l’adresse de la banque, rendez-vous sur le site internet du service de médiation du secteur financier (www.ombfin.be). Si vous n’obtenez pas gain de cause auprès de votre institution financière, vous pourrez faire appel au service de médiation du secteur financier. Cet organe est composé d’un Ombudsman, Jacques Zeegers, nommé par le secteur financier, et par un représentant permanent des intérêts des consommateurs, Pamela Renders. Vous pouvez contacter ce service via le site internet ou aux coordonnées suivantes :
Rue Belliard 15-17, Boîte 8, 1040 Bruxelles.
Tél. : 02 545 77 70 – Fax : 02 545 77 79 – e-mail : ombudsman@ombfin.be

Mais, avant de les contacter, prenez toujours contact avec votre établissement financier. La plupart des problèmes sont résolus directement avec sa banque.

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12. Le risque de faillite est-il plus important pour une banque en ligne ?

Comme les institutions financières sont toutes soumises au contrôle de la CBFA, le risque de faillite est similaire, qu’il s’agisse d’une banque classique, d’une banque étrangère ou d’une banque en ligne (voir question 2).

S’il est plus facile d’accorder sa confiance à une institution qui a pignon sur rue, il n’y a aucune raison objective qui le justifie, sinon une simple habitude.

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13. En cas de faillite, le client est-il bien protégé ?

Même si le risque de faillite est très limité, le risque zéro n’existe pas. Nous avons pu le constater suite à la crise des crédits hypothécaires aux Etats-Unis, qui a engendré des difficultés financières pour certains acteurs. Mais si une telle faillite devait se produire, le Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers pourrait intervenir. Cette institution, créée en 1998 et gérée par la Banque nationale de Belgique, vient en aide au petit épargnant en cas de faillite de son institution financière, si celle-ci est adhérente du fonds de protection. La liste des institutions adhérentes est disponible sur le site du fonds de protection à l’adresse www.protectionfund.be. N’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil avant de changer de banque.

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14. A quelle indemnité puis-je prétendre ?

Comme pour une banque classique, l’indemnité du fonds se limite à 20.000 ? pour les dépôts en espèce et 20.000 ? pour les instruments financiers (actions, obligations, fonds...) par personne (et non par compte).

Les établissements qui relèvent du droit d’un autre pays membre de l’espace économique européen doivent adhérer au système de protection mis en place dans leur propre pays. N’hésitez pas à demander plus d’informations à la banque proprement dite mais sachez qu’une banque européenne est aussi assurée pour 20.000 ? au moins par client.

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15. Quel est l’avantage d’un courtier/d’une banque en ligne par rapport à un courtier/une banque classique ?

Pour les courtiers en ligne, le principal avantage est que l’ensemble des opérations sont automatisées. Il n’y a plus aucune intervention humaine : c’est le client lui-même qui introduit ses ordres de Bourse. Cette automatisation doublée de l’absence de conseillers ou d’agences va de pair avec une diminution drastique des frais de transaction.

Exemple Il ne faut plus désormais payer que quelques euros par transaction sur Euronext alors qu’il y a quelques années, il fallait payer 1 % ou plus du montant de la transaction (par exemple, 50 ? sur une transaction de 5.000 ?).

Pour les banques en ligne, l’avantage réside également dans l’automatisation du processus et l’absence d’agence. Résultat : les taux offert sur les carnets d’épargne sont deux fois plus élevés que ceux offerts par les grandes banques.

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16. Qui sont les courtiers en ligne en Belgique ?

Aujourd’hui, on compte 7 courtiers en ligne en Belgique, c’est dire le chemin parcouru depuis quelques années et l’attrait de ce marché. Avec l’arrivée du Néerlandais BinckBank et du Français Fortuneo (filiale du Crédit Mutuel) au début de l’an dernier, le secteur est encore devenu plus concurrentiel, et les tarifs ont diminué d’un cran supplémentaire. Et avec la venue récente du courtier néerlandais Lynx, les frais minimum ont encore baissé, preuve que le secteur est toujours en pleine évolution. Cet opérateur, dont le site n’est disponible qu’en néerlandais, ne comptera que 6 ? de frais de transaction pour un ordre de 2.500 ? passé sur Euronext. C’est le meilleur tarif pour une transaction de cette taille. Lynx est aussi le moins cher pour les ordres de 5.000 ?. Au-delà, c’est le Néerlandais BinckBank qui prend le relais en ne demandant que 13,75 ?, même pour un ordre de 25.000 ? sur Euronext !

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17. Faut-il être un investisseur averti pour effectuer ses transactions en ligne ?

Les courtiers en ligne ont créé des modules très faciles d’utilisation qui permettent à tout le monde d’effectuer des transactions. S’il ne faut pas être un expert, il convient de suivre un minimum les marchés financiers et de connaître les différents types d’ordres existants. Il faut également savoir où est cotée la valeur que l’on veut acheter. En cas de doute, une assistance téléphonique est parfois possible, mais elle sera payante. Si vous ne savez pas quelles actions acheter ni comment faire en pratique, mieux vaut éviter de passer par un courtier en ligne. Sachez que les courtiers eux-mêmes dispensent parfois des démonstrations pour habituer les clients (potentiels).

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18. A quoi faire attention pour bien choisir son courtier ?

Si les frais de transaction sont très attractifs, ils ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte.

Il faut d’abord connaître son profil : quel sera le montant moyen des transactions ? Sur quels marchés va-t-on investir ? Combien de transactions y aura-t-il chaque mois ? Les cours en temps réel sont-ils une nécessité ? En fonction des réponses à ces questions, le choix d’un courtier peut être tout à fait différent. Certains proposent, par exemple, les cours en temps réels gratuitement tandis qu’ils sont payant chez d’autres.

Il faut aussi tenir compte des services (multiples) proposés aux investisseurs par les courtiers en ligne. Par exemple :

  • Keytrade Bank propose un module d’analyse technique très intéressant ainsi que pas mal d’informations sur les marchés financiers. ADVICE, le conseil de placement en ligne de Keytrade Bank, est un outil entièrement gratuit qui vous permet d’avoir des idées d’investissement ou d’arbitrage en fonction de votre profil
  • chez Bolero, vous pouvez avoir accès aux rapports des analystes de KBC Securities, aux informations de De Tijd et de certaines agences de presse
  • BinckBank propose des modules d’analyse technique et fondamentale
  • Fortuneo, enfin, propose même des vidéos (en français) sur l’évolution de la Bourse, outre les informations classiques des marchés.

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Euronext Bruxelles

En Belgique, la Bourse, c’est Euronext Bruxelles. Depuis septembre 2000, elle fait partie d’un ensemble plus vaste, Euronext, qui comprend aussi les Bourses de Paris, Amsterdam, Lisbonne et bientôt Varsovie. Et, sans en faire partie, la Bourse de Luxembourg y est rattachée par des liens spéciaux. Un des avantages d’Euronext : l’investisseur ne doit payer que des frais supplémentaires minimes pour investir sur une autre Bourse membre de l’institution.

A Bruxelles, la Bourse est composée de deux grands marchés :

  • le marché continu qui rassemble les principales valeurs et où de nombreux cours successifs sont établis chaque jour pour chacune d’elles
  • le marché du fixing où se retrouvent de plus petites sociétés et qui se caractérise par 1 seul cours par jour (simple fixing) ou 2 cours (double fixing).

Les valeurs du marché continu se divisent en deux grands segments :

  • les actions classiques forment le segment Next Prime. Assorties du sigle NP, elles sont les préférées pour les placements  » en bon père de famille « 
  • les valeurs plus risquées, faisant le plus souvent appel à des technologies nouvelles, forment le segment Next Economy et sont siglées NE.

Bourse de Bruxelles : Palais de la Bourse, 1000 Bruxelles. Tél. : 02 509 12 12

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