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Le travailleur belge est frustré de ne pas avoir son mot à dire au travail

Les travailleurs belges déclarent avoir un niveau de participation faible dans leur organisation. Plus de la moitié d’entre eux se disent insatisfaits de ce degré de participation ou de l’impact qu’ils ont sur l’entreprise où ils travaillent, ressort-il mardi d’une étude du prestataire RH SD Worx.

Le travailleur belge est le plus insatisfait (56%) parmi les confrères des pays étudiés, à savoir les Pays-Bas (31% d’insatisfaits), l’Allemagne (42%), la France (42%), le Luxembourg (38%), l’Autriche et le Royaume-Uni.

En Belgique, la taille de l’organisation a logiquement un impact sur le degré de satisfaction par rapport à la participation. Les PME comptent plus de travailleurs satisfaits, tandis que les organisations de plus de 500 collaborateurs frustrent plus de la moitié de leurs employés. La culture d’entreprise entre aussi en ligne de compte. « Dans les organisations hiérarchiques, présentant un environnement de travail très formalisé, sept collaborateurs non exécutifs sur dix estiment la participation insuffisante. Dans les entreprises avec une culture familiale, le proportion tombe à 40%. » « C’est dommage, car des études internationales montrent que les travailleurs qui ont davantage leur mot à dire sont plus impliqués et plus engagés », analyse Lorenzo Andolfi, conseiller HR chez SD Worx. « Ils peuvent ainsi représenter une plus-value économique accrue pour l’entreprise. Les entreprises ont donc tout intérêt à donner suffisamment voix au chapitre aux travailleurs, et à les impliquer dans le processus de décision. »

Mais les travailleurs belges ne sont pas totalement insatisfaits de leur situation, puisque 73,2% d’entre eux estiment avoir suffisamment de latitude pour régler eux-mêmes leur travail et 86,5% d’entre eux sont satisfaits de leur degré d’autonomie et d’indépendance. Seuls les travailleurs néerlandais se disent plus contents.

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