© Getty Images/iStockphoto

Le recrutement via l’intérim a reçu un cadre légal

Depuis le 1er septembre, les entreprises peuvent officiellement offrir un contrat fixe à des travailleurs engagés au départ pour un intérim. Et, pour éviter tout abus, elles devront respecter certaines limites.

Tremplin vers un emploi fixe

Pour retrouver un emploi, l’intérim est une piste à ne certainement pas négliger – surtout pour les 50+- car il ne manque pas d’atouts : l’agence d’intérim possède un large fichier de clients et connaît les entreprises, vous pouvez toujours détailler votre cv lors du contact personnel que vous avez avec le consultant en intérim et ainsi permettre de dégager des aspects positifs qui ne sont pas mentionnés dans votre cv, ... Sans oublier que l’agence d’intérim cherche le candidat qui convient le mieux pour le poste proposé par l’entreprise. Autrement dit, elle peut aussi convaincre l’entreprise utilisatrice qu’une personne qui compte quelques années de plus est bien le meilleur candidat pour elle!

En principe, le travail intérimaire sert tout simplement à remplacer temporairement un travailleur de l’entreprise, à faire face à une augmentation ponctuelle de la charge de travail dans l’entreprise ou à permettre d’exécuter un travail exceptionnel. Il s’agit donc toujours de missions limitées dans le temps.

Mais, selon Federgon, la fédération des prestataires de services RH, la pratique veut que l’intérim débouche régulièrement sur un contrat à durée (in)déterminée dans l’entreprise. Cela dépend beaucoup de la conjoncture : dans les périodes prospères, 60% des jobs intérimaires débouchent sur un contrat fixe ; en périodes économiquement plus faibles, le taux tourne autour des 40%.

Un cadre... et des limites !

  • Depuis ce 1er septembre 2013, une nouvelle loi (publiée au Moniteur belge du 16 juillet 2013) élargit le cadre légal de l’intérim en ajoutant le motif d' » insertion  » à ses missions classiques. Cela veut dire que les entreprises peuvent engager des travailleurs intérimaires en vue de les engager définitivement sous contrat à durée déterminée ou indéterminée... sans toutefois y être obligées.
  • Il fallait aussi éviter que les entreprises ne recourent systématiquement à des travailleurs intérimaires pour pourvoir un poste sans que cela débouche sur des contrats concrets. Des limites ont donc été fixées : les entreprises ne peuvent pas faire appel à plus de 3 intérimaires pour le même poste de travail, avec un maximum de 6 mois d’occupation pour chaque intérimaire.

Contenu partenaire