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Le Belge continue d’épargner, malgré les faibles taux d’intérêt

Le programme d’assouplissement de la Banque centrale européenne, qui compresse les taux d’intérêt dans l’optique de relancer la consommation, ne modifie pas fondamentalement le comportement des Belges vis-à-vis de l’épargne, ressort-il d’une étude ING .

Un Belge sur quatre déclare avoir un montant épargné supérieur à son salaire net annuel, contre un sur cinq en moyenne dans les autres pays européens. Le Belge est par essence un grand épargnant. Selon les données d’Eurostat, l’épargne des ménages belges représentait en 2015 12% de leur revenu disponible brut, soit 2 points de pourcentage de plus par rapport à la moyenne européenne. Les Belges ont également moins tendance à contracter des dettes que leurs homologues européens. Moins d’un citoyen du plat pays sur quatre déclare ne pas avoir d’épargne.

La faiblesse des taux d’intérêt résultant de la politique menée par la BCE n’a pas fondamentalement changé la manière de consommer dans notre pays. Plus d’un répondant belge sur cinq (27%) dit d’ailleurs avoir vu son épargne augmenter l’an dernier, contre seulement 15% en 2015.

Ils sont tout de même 45% à affirmer avoir modifié leur comportement avec la politique de la BCE. 27% d’entre eux disent avoir puisé dans leur épargne et 16% déclarent avoir ajouté moins au niveau de leur épargne l’an dernier.

« La pression exercée par la BCE sur les taux d’intérêt a bien un effet positif sur la consommation et l’investissement« , selon l’étude. « Cependant, le mécontentement des épargnants, surtout en Belgique, et le fait que plus d’un Européen sur deux semble garder sa ligne de conduite inchangée montrent que, dans l’état actuel des choses, diminuer les taux ne suffit pas pour pousser l’Européen à dépenser l’argent épargné« , nuance ING.

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