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Des flexi-jobs aussi pour les pensionnés

Les pensionnés aussi doivent pouvoir travailler dans l’horeca via le système des flexi-jobs, propose le secrétaire d’Etat fédéral à la Lutte contre la fraude sociale, Philippe De Backer, cité par les journaux ‘Het Laatste Nieuws’ et ‘De Morgen’.

Le gouvernement a adopté il y a un an, sous l’impulsion de l’Open Vld, un système d’imposition favorable pour les flexi-jobs. L’employé ne paie pas de taxe, et l’employeur à peine 25% des frais liés à l’ONSS. Deux restrictions ont été imposées, à savoir que le système n’est applicable qu’au secteur horeca et pour les personnes qui ont déjà un autre emploi d’au moins 4 jours sur cinq, afin de ne pas concurrencer les travailleurs réguliers.

Mais M. De Backer (Open Vld) demande désormais au gouvernement d’abandonner une des garanties. « Il y a vraiment une lacune. Les pensionnés ne sont plus limité dans leurs gains depuis peu. Mais pour les quelques heures par jour qu’ils souhaitent travailler à côté, ils sont pleinement imposés et contribuent à la sécurité sociale. Donc ces heures sont réalisées en noir », explique le libéral.

Le sujet pourrait faire l’objet d’un débat difficile avec le CD&V au sein du gouvernement. Pour le syndicat chrétien flamand, le financement du gouvernement risque d’être sapé. Mais M. De Backer répond que « depuis l’introduction des flexi-jobs le nombre d’emplois réguliers dans l’horeca a augmenté aussi. Il y a de moins en moins de noir dans le secteur. Et les pensionnés ont déjà contribué à la sécurité sociale durant leur carrière professionnelle ».

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