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Billets d’avions: ne vous faites pas... voler!

Quand on réserve un billet d’avion pas cher sur le net, c’est souvent le crash à l’atterrissage : la facture est très souvent plus salée que prévu.

 » Vous trouvez un billet à un prix intéressant. Vous remplissez toutes les informations pour arriver au moment du paiement. Et là, paf, il y a un supplément « , peste Lise, une adepte des voyages en avion. La chasse aux billets les moins chers est presque devenue une tradition à la veille d’un départ en vacances ou en citytrip. Mais certains auront remarqué que, pour un même billet, les prix peuvent varier du simple au triple. Et ce, sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. Agaçant.

L’heure, la date, la durée, le mode de paiement, le choix des places, les bagages en soute ou pas, l’emplacement du siège... Les suppléments se superposent comme dans une lasagne et font décoller les prix. On est alléché par un tarif canon repéré sur le Web. C’est un leurre.  » Un prix d’appel attractif est le meilleur moyen d’alpaguer un client potentiel et de concrétiser un achat, observe-t-on chez TestAchats. Et bien souvent, les gens n’ont pas le courage de recommencer la procédure ailleurs et de comparer de nouveau. « 

Pour un même billet les prix varient du simple au triple !

De fait. Chaque billet voit en moyenne son tarif subir pas moins de... 250 ajustements depuis sa mise en vente jusqu’à son achat. Le marché aérien fonctionne selon le  » yield management « , un terme marketing qui explique comment les prix varient en fonction de l’offre et de la demande. En clair ? Moins il y a de places disponibles dans l’avion et plus elles deviennent chères. Alors, comment faire pour, d’une part, faire fondre la note et, d’autre part, ne plus subir les suppléments de tarif ? La première règle est qu’il faut réserver tôt, idéalement six mois à l’avance, lorsqu’on veut partir en période de vacances scolaires. Les  » last minutes  » ne sont en réalité alléchants que dans de très rares cas.

Non au pré-coché !

Seconde règle : on fera toujours attention aux cases pré-cochées (une démarche valable pour tous les achats sur internet d’ailleurs). Ces cases non-désirées sont remplies à l’avance sur les sites. Elles peuvent intégrer une assurance annulation, un bagage supplémentaire, une réservation spécifique de sièges. On paie donc pour un service qu’on n’a pas demandé. Sans oublier les taxes d’aéroport. Attention aussi aux cartes de crédit : des sites comptent un supplément lorsqu’on utilise une American Express plutôt qu’une Visa, ou inversement. Bref, il faut toujours prendre le temps de comparer et de ne jamais céder à l’achat impulsif. Justement, en parlant de comparaison, et c’est finalement la base, on vérifie toujours que le prix final corresponde bien à la somme qu’on comptait payer au départ. Ah oui, un dernier conseil avant d’avoir la tête dans les nuages, lorsqu’on a choisi son billet sur un comparateur de prix, il est utile de se rendre directement sur le site de la compagnie aérienne choisie. Sur internet comme ailleurs, se passer d’intermédiaires pour commander un bien ou un service est souvent payant. Un voyageur averti en vaut deux.

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