Il remue la queue : juste de la joie ?

Conseils pour mieux les comprendre, les éduquer, les soigner et les gâter.

La communication corporelle du chien est beaucoup plus complexe et évoluée qu’on ne le pense. En réalité, la vitesse, l’amplitude et la hauteur du balancement de sa queue permettent au chien d’exprimer une multitude d’émotions et d’intentions différentes.

Le fameux balancement de queue indiquant le contentement se caractérise par un mouvement de grande amplitude assez rapide. Lorsque l’amplitude est encore plus grande et qu’elle génère un mouvement de droite à gauche des hanches, le chien exprime une joie immense, par exemple lorsque son maître bien aimé rentre à la maison.

Lorsque le chien est stimulé par une odeur, son maître qui lui parle ou la gamelle qui se profile à l’horizon, le balancement sera assez rapide mais de faible amplitude. Et plus il est rapide, plus l’intérêt du chien est grand.

Une queue assez basse, agitée de façon très aléatoire, hésitante traduit, elle, un malêtre. Cela se produit lorsque le chien ne comprend pas ce qu’on attend de lui ou lorsqu’il est stressé par la situation dans laquelle il se trouve. Si votre chien a la queue basse et qu’il la remue lentement, il indique qu’il est perplexe, que quelque chose l’intrigue. On observe souvent ce mouvement lorsqu’un chien rencontre un congénère et qu’il ne sait pas vraiment comment l’autre va se comporter, s’ils vont s’entendre ou pas. Ces différents balancements sont aussi teintés d’une information sur l’assurance du chien : plus la queue est haute au moment du balancement, plus le chien est sûr de lui ; plus elle est basse, moins il est assuré.

Mais le chien ne communique pas qu’avec sa queue, loin de là. D’autres parties du corps, telles que les oreilles, les yeux, la tête ou l’attitude générale s’ajoutent à la communication caudale pour rendre le message encore plus précis. Telles les sept notes de musique, ces signaux se combinent entre eux de mille façons afin d’envoyer une infinité de messages différents. Tout en n’oubliant pas, bien sûr, que le chien communique via les aboiements !